Quand Jacob apprit la mort de Joseph, tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler, mais il se refusa à être consolé, préférant verser ses larmes pour descendre vers son fils dans le séjour des morts.
Il était inconsolable.
C’est ce que beaucoup d’êtres affligés, torturés, blessés et meurtris sont aujourd’hui.
Le besoin de consolation résulte d’une peine que ressent celui qui a souffert.
Dieu est Esprit, et l’Esprit se nomme le Consolateur. Il lui suffit de s’approcher de vous pour que l’onction guérisse votre plus secrète douleur.
La consolation réelle est toujours mystérieuse. Elle ne se fabrique pas avec des mots empruntés à la sagesse de ce monde. Elle découle de la paix que donne le Prince de la paix.
Quand il promet : « Je vous donne ma paix, une paix que le monde ne connaît pas », Jésus distingue clairement les siens du monde, l’esprit de la chair, la lumière de la nuit, le bien du mal.
Car les fausses consolations grouillent, chacune plus inutile et illusoire que la précédente. Ces théories viennent de l’homme qui ne détient aucun pouvoir en la matière. La consolation du Consolateur est associée à sa sainteté.
C’est la sainteté de l’Esprit qui nous réconforte et nous soulage en pansant les blessures qu’inflige la vie. Le ministère apostolique est un ministère de réconciliation par la consolation surnaturelle que Jésus donne à celui qui l’invoque.
Nous avons tous besoin d’être consolés. Paul envoya aux Colossiens le bien-aimé frère et fidèle ministre, son compagnon de service dans le Seigneur, Tychique, pour qu’il console leur coeur. L’apôtre Paul cite aussi Onésiphore qui n’avait pas eu honte de ses chaînes et qui l’avait souvent consolé.
Ceux qui sont abattus seront consolés par la puissance de l’Esprit dans le Corps de Christ.
Mais la plus grande consolation réside dans la certitude que nous serons toujours avec le Seigneur quand il enlèvera son peuple sur les nuées pour qu’il aille à sa rencontre.
Le Consolateur, l’Esprit de vérité, est déjà venu pour conduire dans toute la vérité. Il a été envoyé par le Père pour nous enseigner toutes choses et nous rappeler ce que Jésus a dit. Ce Consolateur, que le monde ne peut recevoir parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas, demeure éternellement avec nous.
Quand l’Esprit parle à notre coeur, quand nous “débranchons” la raison, la logique, l’intelligence, la spéculation, les yeux de notre coeur sont éclairés. C’est alors que s’opère en nous une profonde consolation.
Nous nous abandonnons. Nous capitulons. Nous reconnaissons au Seigneur la souveraineté dans les détails. Son amour se déverse en nous.
Il cicatrise, guérit puis efface les traces du passé.
Nous recevons sa consolation.
Mickaël Berreby