A l’affirmation que Dieu est amour, l’incrédule répond : “pourquoi tant
de malheurs si Dieu est amour ?”
L’Ecriture explique d’où vient le mal, le malheur, la malédiction et la mort.
Elle identifie la source de tous les maux. Elle souligne que la cause
a produit des effets, et qu’en niant la cause, on ne peut pas
expliciter les effets.
Les hommes s’accordent à constater les effets et les faits, à chercher
des solutions, des remèdes et des théories. Mais tant que nous
n’acceptons pas l’explication donnée par Dieu, nous serons dans
l’impossibilité fondamentale de traiter la souffrance.
Sur cette terre et dans cette chair, on ne peut pas s’attendre à une
délivrance totale de la détresse. L’homme intérieur sera fortifié.
L’âme sera restaurée, mais subsisteront les épreuves et les obstacles.
Ici-bas, nous ne disposons que d’un commencement de rédemption. Notre
esprit régénéré est affranchi du despotisme maléfique. Notre âme
malmenée et blessée par le péché sera libérée et affranchie, pansée et
restaurée.
Mais la pleine rédemption n’interviendra qu’au moment où la mort sera
engloutie dans la victoire, au moment où nous serons revêtus de cette
incorruptibilité promise.
Ce dont nous sommes assurés est que la semence a été semée et qu’il
s’agit d’une semence incorruptible. Ce dont nous sommes persuadés est
que si l’Esprit qui a ressuscité Christ d’entre les morts habite en
nous, il donnera la vie à notre corps mortel.
Ainsi faut-il définir la source du mal comme le propose l’Ecriture. Il s’agit du péché.
Puis il s’agira de recevoir la semence pour que ce qui est corrompu et souillé, enténébré et asservi soit vaincu par l’incorruptible semence de vie : Christ en nous, l’espérance de la gloire.
Mickaël Berreby