Par Nos pensées peuvent se corrompre en se détournant de la simplicité à l’égard de Christ. Le vieil homme se corrompt par les convoitises trompeuses.
Ce qui sort de notre bouche nous souille, car cela vient du cœur.
La langue souille tout le corps (Jacques 3 :6).
Mais le feuillage de l’arbre planté près d’un courant d’eau ne se flétrit pas.
Au torrent de Dieu, c’est du sanctuaire que sortent les eaux. Le fils a une libre entrée dans le sanctuaire par le sang de Jésus. Le sanctuaire de Christ n’est pas fait de main d’homme. C’est le véritable tabernacle, le modèle d’après lequel tout a été fait.
L’expérience de ce tabernacle est la présence de Dieu dans ses fils.
L’autel de ce tabernacle est céleste. Plus grand et plus parfait, il n’est pas de cette création. Il faut entrer dans la sphère divine qui n’est pas de cette création pour en avoir la saveur.
« Il commanda aux nuages d’en haut. Il ouvrit la porte des cieux… »
(Psaumes 78 :23).
Quand un homme est sauvé, la porte des cieux est ouverte pour lui. Ce qui paraît invraisemblable à la raison devient évident à l’esprit de l’homme qui goûte la saveur de Dieu et respire le parfum de sa présence.
« Christ né de Dieu » et « ceux qu’il a engendrés » ont une identité commune avec Christ.
On est « né de Dieu » à condition de croire que Jésus est le Christ « né de Dieu ».
Cette foi est suffisante pour naître de Dieu. Toutes les théories ajoutées par la tradition ne sont pas nécessaires et compliquent la réalité.
On aime Dieu en tant que « Celui qui a engendré le Fils » et l’on aime le Fils en tant que « celui qui est né de Dieu ». Le disciple a été « engendré » selon la volonté de Dieu par la parole de vérité (Jacques 1:18). Ceux qui ont été engendrés sont les prémices de ses créatures.
Christ a été engendré et annoncé comme ayant été engendré : « Je t’ai engendré aujourd’hui… Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils… » (Hébreux 1 :5).
L’apôtre Paul enseigne que ce phénomène de l’engendrement est spirituel. Il écrit aux Corinthiens :
« C’est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l’Evangile… »
(1 Corinthiens 4 :15).
Ces hommes sont nés en croyant dans le nom de Jésus. C’est la condition pour voir le royaume de Dieu. Il s’agit de naître de l’Esprit. Cette « naissance de l’Esprit » fait de nous des enfants de Dieu, engendrés par la parole de vérité. Ceux qui ont reçu Christ ont connu que le Père a envoyé Jésus comme Sauveur du monde.
Le monde est la sphère de la chute de la corruption et de la rébellion.
Nous sommes dans la sphère de la gloire quand l’Esprit règne en nous.
Par la gloire du Père, Christ est ressuscité des morts, et par la gloire du Père, nous vivons en nouveauté de vie.
L’Esprit d’adoption nous arrache du présent siècle mauvais. Telle est la volonté du Père. Nous sommes dans ce monde sans être de ce monde, habités par un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance.
Devenir fils annonce un héritage : « Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu et il sera mon fils. » (Apocalypse 21 :7).
Nous sommes des sacrificateurs pour Dieu le Père, à qui appartiennent la gloire et la puissance, aux siècles des siècles.
Le nom du Père sera sur le front de ceux qui se tiendront avec l’Agneau sur la montagne de Sion (Apocalypse 14:1).
Le Fils s’est assis sur le trône avec son Père.
Nous sommes fils de notre Père qui est dans les cieux.
Les débonnaires hériteront la terre. Un débonnaire est quelqu’un qui est bon jusqu’à la faiblesse.
L’héritage avec tous les sanctifiés va au-delà de la terre.
C’est la fin de la corruption en vue de la consécration, étant devenus « héritiers de Dieu et cohéritiers avec Christ » (Romains 8 :17).
Mickaël Berreby