Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant la bonté de Dieu est grande pour ceux qui le craignent. Dieu a dit :
« Je porterai ma main sur toi, je fondrai tes scories, comme avec de la potasse, et j’enlèverai toutes tes parcelles de plomb » (Esaïe 1:25).
Nous avons été régénérés pour un héritage différent de ce que ce monde peut offrir.
L’héritage qui attend les rachetés ne peut ni se corrompre, ni souiller, ni flétrir. Cet héritage est réservé dans les cieux. Telle est la promesse. Mais combien sommes-nous à connaître la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints ?
Combien sommes-nous à savoir que Jésus est réellement fidèle et juste pour pardonner et purifier de toute iniquité ?
Nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.
Nos péchés nous sont pardonnés à cause du nom de Jésus-Christ.
Nous sommes sanctifiés par sa vérité.
Le Dieu de paix nous sanctifie lui-même tout entiers, l’esprit, l’âme et le corps.
Il nous conserve irrépréhensibles pour l’avènement de notre Seigneur
Jésus-Christ.
Dieu nous a maintenant réconciliés par la mort de Jésus dans le corps de sa chair, pour nous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche.
Nous avons été lavés, sanctifiés, justifiés par l’Esprit de notre Dieu, car Jésus s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres.
Tous les prophètes rendent témoignage que quiconque croit en Jésus reçoit par son nom le pardon des péchés.
Nous sommes devenus en lui justice de Dieu.
Il nous faut croire à la fidélité de Celui qui a fait ces promesses, « car celui qui a fait la promesse est fidèle. »
Quand Dieu fit à Abraham ses promesses, il ne pouvait jurer par un plus grand que lui.
Dieu jura par lui-même quand il annonça :
« Je te bénirai et je multiplierai ta postérité ».
C’est par les promesses de Dieu que nous devenons participants à la nature divine.
C’est par ses promesses que le désir de fuir la corruption de ce monde est constant.
La promesse de la vie éternelle demeure sans doute celle qui surpasse toutes les autres dans la Bible.
Le croyant attend de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera. Il ne doute pas de l’accomplissement de ce que Dieu promet. Ce que le monde considère comme improbable, car il voudrait des preuves immédiates, le croyant le considère comme la démonstration de la miséricorde et de la patience de Dieu.
Car si les jugements annoncés s’abattaient sur le monde, personne ne serait sauvé.
Les moqueurs avec leurs railleries posent la question de savoir où est la promesse de l’avènement, ne réalisant pas que nous vivons un temps où l’on peut encore se repentir.
Mais le temps vient où il ne sera guère possible de recevoir la nourriture spirituelle, d’être enraciné dans la foi, de grandir dans la connaissance du Seigneur.
Notre priorité, dans la prière et dans la foi, est de brandir les promesses dont Dieu nous a fait héritiers.
Mickaël Berreby