Dans les lieux célestes,
assise avec le Seigneur ressuscité,
bénie de toutes sortes de bénédictions,
enracinée dans la foi,
revêtue de lui,
équipée des armes de la lumière,
brandissant l’épée de l’Esprit,
ainsi est l’Eglise, l’Epouse de Christ.
Elle voit son Chef et son Seigneur dans la magnificence de son règne.
Elle le voit plus que vainqueur, triomphant sur toutes les forces maléfiques.
Elle le voit tel qu’il est, éclatant d’une blancheur et d’une pureté que ce monde ne connaît pas. Elle le voit jugeant les nations.
Ce Christ brise les chaînes et ouvre les prisons. Ce Christ change les mentalités et fait sa demeure dans l’âme de ceux qui l’invoquent. Ce Christ est pleinement suffisant.
Qu’il est affligeant de voir que, n’ayant que “peu de Christ”, certains retournent aux faibles et pauvres rudiments de ce monde, à la tradition des hommes qui annulent la Parole, à la vaine manière de vivre et de penser, à la pratique de fêtes anciennes qui n’étaient que l’ombre des choses à venir !
Nous avons tout pleinement en lui. Nous n’avons nullement besoin de retourner en arrière, de regarder en arrière. Nous devons regarder en avant vers la cité céleste, la cité éternelle, la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem dont Dieu seul est l’architecte.
Nous sommes ce que nous possédons de Christ en nous.
Si nous gagnons Christ, nous sommes riches de sa présence et de son intelligence.
Si nous gagnons Christ, sa bénédiction devient naturelle, essentielle, primordiale, permanente, évidente et glorieuse.
Si nous gagnons Christ, nous sommes dans la victoire.
Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?
Il nous faudra, nous aussi, bien sûr, regarder comme de la boue ces choses qui étaient pour nous vitales, et renoncer à tout, afin de gagner Christ.
Mais que signifie “gagner Christ” ?
C’est être trouvés en lui, quand les traits enflammés du malin sont tirés sur nos pensées.
C’est connaître ici-bas la puissance de sa résurrection.
C’est demeurer en lui. Car en lui tout a été créé, toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles.
Lui qui est avant toutes choses et en qui toutes choses subsistent.
Lui, la tête du corps de l’Eglise, le premier-né d’entre les morts, lui en qui toute la plénitude de Dieu habitait, lui qui a fait de nous, qui étions étrangers et ennemis, ses disciples.
Quelle immense grâce que de gagner Christ !
Mickaël Berreby