Par Quand Babylone, la ville puissante, sera détruite en une seule heure, les marchands (les hommes d’affaires) de la terre seront dans le deuil à cause d’elle. Ils pleureront parce que personne n’achètera leur or, leur argent, leurs pierres précieuses, leurs objets de perles, de pourpre et de soie, d’écarlate, ni toutes espèces d’objets en bois précieux, en airain, en fer, en marbre.
Plus personne n’achètera de cinnamone, d’aromates, de parfums, de myrrhe, d’encens, de vin, d’huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de chevaux, de chars, de corps et d’âmes d’hommes.
Telle est bien la description du commerce des hommes. Mais au jour du jugement de Babylone, ce qui a de la valeur aux yeux des hommes sera détruit en une seule heure.
Au même instant, un cri sera lancé au ciel :
« Ciel, réjouis-toi sur elle, et vous, les saints apôtres et prophètes, réjouissez-vous ! » (Apocalypse 18:20).
Quel contraste entre ce deuil des iniques et cette joie des justes ! On le perçoit déjà avec ceux qui, délibérément, choisissent d’offenser Dieu et ceux qui, amoureusement, choisissent de le glorifier, de le craindre et de lui obéir.
Quand viendront les noces de l’Agneau, car son épouse se sera préparée, elle sera vêtue de fin lin, éclatant et pur. Ce fin lin illustre les oeuvres justes des saints. Une immense joie inondera les coeurs au festin des noces de l’Agneau.
Le fin lin symbolise toutes nos victoires sur le mal et l’adversité, tout le triomphe de l’Agneau sur Satan au travers de nos actes accomplis par amour et pour le glorifier.
C’est l’opposé des vêtements souillés qui, eux, signifient la propre justice de l’homme imbu de lui-même, autonome et vil.
L’Eglise sera préparée, car le Seigneur, notre Dieu tout-puissant, sera rentré dans son règne.
La joie du disciple est prophétique. Il faut que l’Esprit de prophétie nous envahisse pour que nous soyons dans cette joie de la victoire de l’Agneau. Quand cet Esprit prophétique nous visite, nous ne pouvons pas ne pas envisager la gloire qui sera révélée pour tous ceux qui l’aiment d’un coeur pur.
Voilà pourquoi l’apôtre Paul nous ordonne de nous réjouir toujours dans le Seigneur.
Les cris de joie du serviteur sont entendus par son Seigneur. Le Seigneur n’a pas de plus grande joie que de nous savoir en lui, cachés en lui, demeurant en lui.
Quand sa gloire apparaîtra, nous serons dans la joie et dans l’allégresse. Mais dès aujourd’hui, en le célébrant, nous sommes oints par cet Esprit prophétique qui nous parle de ce vêtement de fin lin, du festin de l’Agneau.
Qu’attendons-nous pour le louer ?
Mickaël Berreby