Méditations

L’objet de vos pensées

Nous sommes ce que nous pensons, et ce que nous pensons provient de ce dont nous nous nourrissons. Car notre âme et notre esprit se nourrissent autant, si ce n’est davantage, que notre corps.
Un besoin incessant et permanent d’informations, de données, de nouvelles, de stimulations persiste tant que nous vivons.

Certains vivent essentiellement d’émotions.
D’autres se sécurisent en organisant leur existence de façon à ce qu’elle soient le moins aventureuse possible. D’autres ont besoin de visibilité.
D’autres recherchent une vie relationnelle qui leur confère un sentiment d’exister.

Mais ce qui importe est ce que nous faisons de toutes ces informations recueillies tout au long de nos journées.
De quoi sommes-nous nourris ?

Deux types de personnes s’opposent l’un à l’autre : les actifs et les passifs.
— Ceux qui envisagent, projettent, agissent, construisent, changent les choses, prennent des risques, avancent dans la confiance et la foi.
— Ceux qui stagnent, inquiets, hésitants, ressassant le passé, ne prenant pas le moindre risque et ne s’attendant à rien de très nouveau. Ils sont les spectateurs de la réussite des autres.

Il existe une vie dans la vie, une vie plus intense que la vie biologique, la vie de Dieu en nous. Si cette vie de Dieu en nous est libérée, elle ressent le besoin de s’alimenter. Ce dont elle se nourrit va déterminer de notre destinée. Car la vie de l’Esprit influence la vie de l’âme et, par voie de conséquence, agit sur la vie du corps.

Si nous sommes nourris de ce qui sort de la bouche de Dieu, nous vivrons.
Si le pourcentage de nourriture réservé à l’esprit est supérieur à ce que nous donnons à notre âme, notre âme bénéficiera des bénédictions dont jouit notre esprit.
Si notre âme (pensées, sentiments, imagination) reçoit une quantité abondante de stimulations, notre esprit affamé en souffrira. Notre corps s’épuisera.
Si notre corps est l’objet de notre passion, l’esprit et l’âme seront appauvris au profit de la vie physique. Un manque se fera sentir.

Nous pouvons décider dès le premier instant de la journée, tout au long de la journée et à la fin de la journée, de nos priorités. Nous pouvons décider que la priorité sera le Seigneur, sa Parole, sa lumière, sa volonté, son royaume, ses affaires.
C’est ce que Jésus fit dès son plus jeune âge. Il déclara à ses parents qui le cherchaient, inquiets : « Ne saviez-vous pas que je dois m’occuper des affaires de mon Père ? »

Là intervient une probité, une authenticité, une intégrité dont nous sommes les seuls à connaître avec certitude la réalité quotidienne.
Quelle est notre priorité ?
Quel est l’objet de nos pensées ?
Sommes-nous engloutis par des projets, des rêves, des désirs, des ambitions, des illusions qui ne s’apparentent en rien au Seigneur ?

Sommes-nous avant tout, premièrement, occupés par les affaires de notre Père, sans motivations égoïstes, sans intérêts dissimulés, sans quête d’une vaine gloire ?
Quel est l’objet de nos pensées ?
« Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » (Philippiens 4:8).

Mickaël Berreby

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