Avant que vous naissiez, vous étiez connus et reconnus. Tout ce que vous êtes était intégré aux desseins de Dieu.
Il connaissait votre âme, votre physionomie, la durée de vos jours sur cette terre. Il connaissait vos faiblesses, vos chutes et vos victoires. Il n’avait pas la moindre erreur d’appréciation sur ce qui vous concerne. Il savait comment vous raisonnez, comment vous ressentez les choses, vos goûts, vos préférences, ce qui vous caractérise.
Il connaissait la génération, la culture dans lesquelles vous alliez vivre. Il connaissait votre langue maternelle. Il connaissait ceux que vous alliez croiser sur cette terre. Il connaissait vos parents, vos amis, votre famille, vos proches, vos adversaires. Il savait tout sur vous.
Dieu connaît votre pensée avant que vous la pensiez. Il connaît votre passé, votre avenir et votre éternité. Ainsi, les épreuves, les maladies, les deuils, les chagrins, les joies, les réussites et les échecs, tout est connu d’avance. Dieu connaît l’heure, la minute, la seconde de votre mort. Il connaît l’heure, la minute, la seconde de votre résurrection. Il connaît le nom nouveau qu’il vous donnera, la robe blanche que vous porterez et le chant nouveau que vous chanterez. Il connaît vos larmes et vos éclats de rires, vos soupirs et vos regrets, vos rêves les plus intimes.
Mais il sait mieux que vous, mieux que chacun de nous ce qui convient à chacun. Il sait tellement mieux quel est le bon choix à faire, la bonne décision à prendre. Son but est clairement énoncé : vous rendre conforme à lui-même en se révélant à vous par l’aliment de l’Esprit qu’il communique à votre esprit pour vous préparer à l’éternité.
Nos objectifs sont éphémères, à court terme, provisoires et illusoires. Oh, si nous pouvions enfin investir pour l’éternité, nous placer sur l’autel, offrir et nous offrir, participer à l’accroissement du royaume, faire partie de la multitude des saints qui entrent dans le camp de l’Eternel. Si nous pouvions délaisser les illusions passagères et, enfin nous donner à Lui, Lui qui nous a
connus d’avance…
Quelle saveur aurait alors notre passage ici-bas, quel délice serait la joie d’une âme conduite à la révélation de son amour, quelle satisfaction de servir, quelle grâce de bénir…
Mettons un terme à l’idée que nous faisons ce que nous voulons et que nous gérons nos vies comme nous l’entendons. Il n’existe que deux sortes de vies, celle que Dieu conduit, et celle que l’adversaire manipule en nous faisant croire que le hasard ou bien nous-mêmes sommes à la barre, au gouvernail. L’Eternel sait tout, peut tout, dans les moindres détails.
Il nous a connus d’avance.
Mickaël Berreby