Quand Moïse eut son expérience décisive et que Dieu l’appela du milieu du buisson ardent, il lui fut dit de ne pas approcher de ce lieu sans ôter ses souliers de ses pieds, car le lieu sur lequel il se trouvait était une terre sainte.
Le Créateur n’est pas seulement un Père merveilleux. Il est magnifique en sainteté. Il veut conduire chacun de nous vers les demeures de sa sainteté, nous donner le goût de ce qui est pur et digne de louange, le goût de la vérité et le dégoût du mensonge.
Quand il appela Israël pour traiter une alliance éternelle, il lui déclara que désormais ce peuple lui appartiendrait entre tous les peuples, qu’il serait un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Les rendez-vous que l’Eternel prenait avec son peuple se nommaient une sainte convocation.
Progressivement, l’Eternel habitua son peuple à s’approcher de lui pour se tenir en sa présence. Mais un voile servait de séparation entre le lieu saint et le lieu très saint, car il existe des étapes et des frontières pour accéder à l’arche du témoignage.
Quand Aaron entrait dans le sanctuaire ou en sortait, on entendait le son des clochettes pour annoncer la présence de la sainteté de Dieu. Il fallait graver sur une lame d’or pure attachée sur la tiare avec un cordon bleu :
« sainteté à l’Eternel ». On posait la tiare sur la tête d’Aaron et l’on plaçait le diadème de sainteté sur la tiare.
L’autel était saint, et celui qui le touchait était sanctifié. L’huile pour l’onction sainte était confectionnée avec les meilleurs aromates, une composition de parfums pour oindre la tente d’assignation et l’arche du témoignage, la table et tous les ustensiles, le chandelier, l’autel des parfums, la cuve avec sa base.
Même le parfum que Moïse devait composer devait être salé, pur et saint. Il était fabriqué à l’aide d’aromates, de stacté, de l’ongle odorant, du galbanum et de l’encens pur, puis réduit en poudre.
Celui qui en faisait un usage personnel était retranché du peuple de Dieu. Car ce qui est saint est réservé à l’Eternel et ne peut être employé pour un usage vil.
Dieu voulait que ses serviteurs se sanctifient et qu’ils soient saints, car Il est saint.
La sainteté consistait à se séparer des peuples, à distinguer ce qui est pur de ce qui est impur. Quand les règles divines étaient respectées, la gloire de Dieu se manifestait au point que les sacrificateurs ne pouvaient même pas rester dans la maison de l’Eternel.
Dieu a oint son roi sur Sion, sa montagne sainte. Il a déclaré à propos de son Roi : « Tu es mon Fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui. Demande-moi,
et je te donnerai les nations pour héritage et les extrémités de la terre pour possession ».
Ainsi Jésus recevra tout ce qui existe, car c’est son héritage. Quant aux rebelles, il les brisera avec une verge de fer. Il les brisera comme le vase d’un potier.
S’opposer au Saint-Esprit aujourd’hui, c’est s’exposer à ne jamais être pardonné, car « quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pas pardonné ni dans ce siècle, ni dans le siècle à venir… » (Matthieu 12:32).
Jésus est le Saint de Dieu. Il était rempli du Saint-Esprit. Il a envoyé ses serviteurs, soufflant sur eux en leur donnant le Saint-Esprit, pour qu’à ceux qu’ils pardonnent les péchés, il soit pardonné.
Ce monde est infecté de misères et de honte. Le venin est sous la langue du méchant et le séducteur asservit ses proies. Par la ruse et la dissimulation, l’ennemi tente de séduire même les élus.
Mais chaque disciple est appelé le temple du Saint-Esprit. Son corps est devenu une habitation de Dieu en esprit. Il marche en nouveauté de vie. Il est une nouvelle créature. Il n’emprunte pas les béquilles de la sagesse humaine. Il ne se laisse pas distraire par la facilité. Il se tient dans la présence du Seigneur. Il l’aime et le bénit, le sert et l’honore, l’adore et le loue. Il lui rend grâce chaque jour.
Et de gloire en gloire, il est transformé à l’image du Saint de Dieu.
Mickaël Berreby