L’arbre occupe dans la Bible une place centrale. D’abord l’arbre de la vie, puis celui de la connaissance, puis le fruit de l’arbre interdit, enfin la vision des chérubins agitant une épée flamboyante pour garder le chemin de l’arbre de vie, que l’on retrouve à la fin de la Bible.
Celui qui aime la Parole et qui la médite est comme un arbre planté près d’un courant d’eau. Ezéchiel utilise également cette illustration de l’arbre quand il déclare que tous les arbres des champs sauront que Dieu abaisse celui qui s’élève et qu’il élève celui qui s’abaisse, qu’il dessèche l’arbre vert et fait verdir l’arbre sec.
Jésus nous rappelle qu’un mauvais arbre ne peut porter de bons fruits.
Simple cohérence lourde de conséquences sur la manière dont nous sommes appelés à regarder l’humaine condition.
Comment l’homme sans Dieu pourrait-il répandre le parfum de l’amour, accéder aux délices de la révélation ? Il faut qu’il devienne autre, car tout arbre qui ne porte pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.
Voilà que l’homme est comparé à un arbre, sa vie a des fruits, bons ou mauvais, son âme a des racines plantées sur un sol aride ou fertile.
Au milieu de la place de la ville, Jean vit un arbre de vie produisant douze fois des fruits et rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations.
Nous sommes spirituellement ce que nous mangeons.
Si nous absorbons les fruits exquis de cet arbre de vie, nous répandrons cette vie et même nos feuilles apporteront la guérison à ce monde meurtri.
Mickaël Berreby