S’il est un domaine où le labeur dure aussi longtemps que dure la vie terrestre, c’est bien celui de la sanctification.
Quand cette oeuvre aura été achevée, il n’y aura plus d’anathème, les serviteurs de Dieu verront sa face et son Nom sera sur leurs fronts.
Quand cette oeuvre sera achevée, ils régneront aux siècles des siècles.
Dans le dernier chapitre du dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, il est ordonné à celui qui est saint de se sanctifier encore.
Jésus revient avec sa rétribution, les jugements ou les récompenses réservées à ceux qui auront pris au sérieux ses commandements, à ceux qui se seront gardés pour suivre l’Agneau partout où il va.
Qu’il est cependant facile de glisser sur la pente de l’inertie spirituelle. Que se
passera-t-il alors ? Nous ne serons plus à l’écoute de l’Esprit et nous n’aurons plus le désir d’être nourris. Nous deviendrons ce que Jésus vomit : «tièdes»…
Plaise au Seigneur que cela n’arrive jamais, mais qu’au contraire, nous sentions grandir sa vie en nous et s’appesantir son onction sur nous, remplir de sa présence nos pensées, nos vies, nos maisons, nos enfants, nos proches, nos amis et tous ceux que nous croisons. Car l’aimer, n’est-ce pas désirer le voir partout ?
Imaginez que tous les êtres que vous rencontrez partout soient remplis de sa gloire, de son amour, de sa vie et de sa paix…
Quel indicible bonheur ce serait que de rencontrer Jésus en l’autre. C’est ce vers quoi l’Eglise se dirige.
Comme Dieu a fixé les limites de la montagne pour la sanctifier, il spécifie les limites de nos divers domaines terrestres.
Plus nous le laissons agir et plus il sanctifiera nos vies, notre argent, notre travail, nos relations, nos loisirs, nos études, nos lectures, nos yeux, car ce que nous regardons peut souiller notre âme.
Mais nous pouvons prier, l’implorer, le supplier de nous sanctifier, de fortifier notre volonté, de prendre plus de place, toute la place afin que celui qui est saint se sanctifie encore….
Mickaël Berreby