Quelle invitation aimante et généreuse que celle adressée par Jésus à ceux qui sont fatigués et chargés !
Et ils sont nombreux ceux qui, intérieurement, n’en peuvent plus. Ils sont épuisés de vivre, lassés par mille détails qui les submergent.
Ils sont chargés de fardeaux trop lourds qu’ils ne parviennent plus à porter. Ils sont au bout de leurs forces.
Quand Jésus invite les malades de la vie à venir à lui, il fait une promesse essentielle. Il promet le repos. Mais seuls ceux qui viennent réellement à lui se reposent en lui par la paix qu’il accorde, paix surnaturelle que le monde ne connaît pas.
Quand nous prêchons l’amour de Dieu, nous ne pensons évidemment pas uniquement à cette oeuvre grandiose de la croix où Christ a porté notre péché, se faisant péché pour que nous soyons pardonnés et libérés. Quand nous prêchons l’amour de Dieu, nous faisons référence à cette promesse extraordinaire. Jésus donne une paix que le monde ne connaît, une paix parfaite, sa paix. Assurément, voilà une arme qui terrasse l’adversaire. Le Dieu de paix écrasera Satan sous vos pieds.
Telle est donc la promesse. Mais elle est supposée résulter d’un choix décisif et définitif, celui de venir à Jésus. Cette décision mobilise notre être tout entier dans les heures d’épreuves ou de tentation, de lassitude et d’égarement.
Si nous allons “à l’homme”, quel qu’il soit, nous n’aurons pas de repos.
Si nous allons à la science, à la philosophie, à la culture, à l’art, à la privation ascétique, nous ne connaîtrons pas le repos.
Si nous cherchons le réconfort chez notre prochain le mieux intentionné, le repos n’existera pas. Mais la promesse entre en vigueur pour ceux qui décident d’aller “réellement” à Jésus, à lui seul, sans les béquilles illusoires de la religion. Tout dépend désormais de la résolution inflexible de celui qui sait que le reste fatigue et alourdit l’existence.
S’il va à Jésus, il s’apercevra que Jésus est notre paix, celui qui nous fait entrer dans le repos par la puissance de son merveilleux Esprit.
Mickaël Berreby