Le lépreux savait que Jésus pouvait faire ce miracle de le rendre pur.
Mais le lépreux posa la condition gigantesque, la condition monumentale, celle qui fait que quand nous prions, nous hésitons, et nous renonçons à aller jusqu’au bout de notre foi. Le lépreux précisa : “Si tu le veux…” Il donna ainsi à Jésus l’opportunité de lui dire comme il nous le redit tant et tant de fois: “Je le veux…”
Le fait que Jésus veuille pour nous la guérison, la délivrance, la bénédiction, l’abondance, le bonheur, la paix parfaite, la victoire sur les ténèbres, la force renouvelée chaque jour, la joie de l’Esprit de vie, le bon sens, l’équilibre, la sagesse, ne devrait pas nous surprendre. Le fait qu’il veuille nous arracher des griffes de l’adversaire et nous conduire près des eaux paisibles pour nous abreuver et nous nourrir, ne devrait pas nous surprendre. Le fait qu’il veuille nous transformer jour après jour en utilisant toutes les circonstances, ne devrait pas nous surprendre.
Sortons de la surprise paralysante, du questionnement inutile. Jésus veut bénir son peuple. Il veut sauver le monde. Il veut secourir. Il veut s’offrir pour que sa vie soit notre vie et que cette impérissable vie divine nous ressuscite au dernier jour.
Faut-il encore se demander si Jésus veut ?
Entendons ce qu’il déclare et faisons nôtre sa volonté:
“JE LE VEUX, SOIS PUR…”
Mickaël Berreby