Le salut n’est pas une récompense. Le salut est un don gratuit. La récompense de ceux qui auront été fidèles, de ceux qui se seront laissés façonner pour devenir des adultes en Christ est de prendre part au festin de l’Agneau.
Il faut distinguer le don gratuit de la récompense, sinon, il s’agit d’un salut par les oeuvres, tandis que le salut s’obtient non par les oeuvres, mais par la foi.
Pour ce qui est du salut, la promesse divine est formelle : Il ne se souviendra pas de nos péchés, de nos transgressions, de nos infidélités, de nos fautes, de notre rébellion. Il ne s’en souviendra pas, car Dieu a décidé de ne pas s’en souvenir. Il est miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté.
Cinq vierges folles étaient sauvées mais n’ont pas été admises dans la salle des noces au festin de l’Agneau. Elles n’avaient pas d’huile, pas de consécration, pas de préparation, pas de transformation, pas de dépendance réelle, pas d’écoute de l’Esprit. Elles étaient insouciantes, se disant qu’être “sauvé” suffit à bénéficier de toutes les promesses que Dieu fait dans l’Evangile.
Or pour atteindre la récompense, il n’y a qu’un seul chemin qui consiste à refuser les exigences de la vie de l’âme, en acceptant l’oeuvre de la croix. La croix crucifie notre âme, notre vie affective, notre vie psychique, notre confort intellectuel, nos ambitions, et nos prétentions. Si nous nous accrochons à la vie de l’âme, nous demeurons exposés aux influences de l’iniquité. Si nous nions cette emprise et recherchons le Seigneur, alors, dans sa fidélité, le Seigneur répond à notre prière.
Partout où ira l’Agneau les fidèles appelés iront, s’ils le suivent en veillant à ce que leurs lampes soient remplies de son huile.
Mickaël Berreby