Par Notre merveilleux Seigneur, notre précieux Sauveur, Celui que nous adorons, Jésus, le Fils du Dieu vivant, le Saint de Dieu, le connaissons-nous réellement ?
La femme de Samarie qui vint puiser de l’eau à la sixième heure, celle à qui Jésus demanda à boire, fut surprise qu’un Juif s’adresse à une Samaritaine, qu’un homme s’adresse à une femme.
Jésus s’exclama :
« Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : donne-moi à boire… ! »
Pour connaître Christ et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, devenir conforme à lui, parvenir à la résurrection d’entre les morts, Paul s’efforçait de courir, d’atteindre la perfection. Il le faisait, car il avait été “saisi” et il ne s’appartenait plus. Il ne voulait rien d’autre que le Seigneur.
Avoir part au Saint-Esprit, c’est goûter le don céleste. C’est une grâce que de le connaître.
Même s’il a fallu exercer notre foi, le salut est une grâce, c’est un don de Dieu. Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle.
Ce don gratuit est devenu justification après une multitude d’offenses. Cela signifie qu’en dépit des milliards de péchés commis contre Dieu, le don de Christ est suffisant pour tous ceux qui l’invoquent.
Mais contrairement à une fausse doctrine de plus en plus répandue, le don de Dieu ne peut s’acquérir à prix d’argent.
L’apôtre Pierre l’exprima avec colère à Simon qui offrait de l’argent pour recevoir la puissance du Saint-Esprit. Pierre lui dit : « que ton argent périsse avec toi… »
Connaître le Seigneur n’est pas du domaine matériel. Si certains profitent de la crédulité ou du désespoir de leurs semblables pour s’enrichir, ceci ne peut qu’attrister l’Esprit.
Soyons sur nos gardes. Des loups ravisseurs en vêtements de brebis trompent le peuple de Dieu en faisant des promesses de grandeur et d’opulence, de puissance et de victoire éclatante.
Ecoutons avec respect les mises en garde de nos pasteurs.
Aimons nos pasteurs.
N’attendons pas d’eux l’infaillibilité.
Aimons-les dans leur humanité.
Soutenons-les et soyons fidèles.
N’allons pas d’un lieu à l’autre à la recherche effrénée d’une hypothétique bénédiction ponctuelle.
La bénédiction ne se monnaie pas.
L’onction ne s’achète pas.
La victoire ne se négocie pas.
La tromperie des hommes dans leur moyen de séduction est toujours manigancée par de fortes impressions produites par des moyens subtiles.
Il n’existe aucun marchandage dans la Parole à propos de ce que l’homme devrait donner, pourrait donner pour être béni. Ceci n’est que mensonge et charlatanisme, fausse doctrine et séduction, illusion et manipulation psychologique. La véritable onction n’a pas besoin d’un orchestre, d’une chorale.
C’est exactement le contraire.
Dieu n’a besoin de rien pour se manifester. Il n’attend “rien” de nos misérables richesses. Il est un Père qui a fait au monde un don gratuit, car il a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils.
Si nous connaissions le don de Dieu…
Mickaël Berreby