Par La foi ne suppose pas forcément des défis, des épreuves à surmonter, des combats gigantesques, des victoires inouïes à remporter. Elle s’exprime parfois dans le moindre détail d’une journée apparemment banale où, durant les tâches ménagères, le travail, le quotidien, Dieu est proche et nous le servons en accomplissant des gestes simples et d’apparence secondaire.
S’abandonner réellement au Seigneur n’est pas de l’insouciance, ni de l’irresponsabilité. C’est la plus grande marque d’amour et de confiance. Un coeur abandonné n’est pas la proie du tourment. Il confie au Seigneur son passé, son présent et son avenir, et tout se résume à l’instant immédiat, l’instant de la douce et profonde communion, du partage dans la prière dans le lieu très saint, le sanctuaire de sa présence.
Quand nous verrons Jésus tel qu’il est, nous serons semblables à lui.
Cette espérance qui purifie est comme une ancre de l’âme. Mais en attendant, Jésus a déclaré qu’il serait avec nous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Pas un jour de votre vie ne sera passé sans lui. Il sera votre guide, Celui qui sait infiniment mieux que vous ne le saurez jamais ce qui vous convient pour aboutir à ce qu’il a prévu de toute éternité.
Voilà pourquoi le lendemain prendra soin de lui-même, voilà pourquoi ne pas se soucier du lendemain est une sereine et paisible attitude qui le glorifie. En refusant de craindre demain, je vis pleinement aujourd’hui. Je dépose à ses pieds mes fardeaux. Je lui confie mes chagrins comme mes joies.
J’apprends à dépendre de Lui à chaque pas. S’il s’agit d’une décision importante, elle est réduite à une décision minime, car Dieu règne, et seul importe le fait qu’il règne. S’il règne, ce que je déciderai sera juste, car ne voulant pas régner, rien de ce que je décide n’est important, tandis que vouloir qu’il décide importe au plus haut point.
Ce style de vie se nomme la conduite du Saint-Esprit dans les moindres
détails.
On peut aussi tout simplement le dire par une simple formule :
s’abandonner.
Mickaël Berreby