Par Cela ne signifie pas que tout ce que nous voulons se fera. Cela signifie que ce que Dieu veut se produit même si nous pensions que cela était impossible. La place de notre choix est inexistante dans la démonstration de la possibilité de l’impossible. Car Dieu n’a pas les pensées des hommes. Leurs désirs sont motivés par leur ambition ou leur illusion. La volonté de Dieu est le fruit de son omniscience.
Tout est possible à celui qui croit quand celui qui croit veut ce que Dieu veut, et non quand il veut décider et régner. Ainsi, la grâce n’a de sens que si l’homme intègre les exigences de Dieu dans sa vie. Dieu exige, ordonne, interdit, commande, refuse, permet, s’oppose, contredit… C’est sa loi. Nous ne sommes en conformité avec le possible de Dieu que dans la mesure où nous avons dit un “oui” sans réserve à sa loi, à ses préceptes, à ses commandements, à ses
interdictions.
Mais il ne s’agit pas de la loi qui fut donnée comme pédagogue au peuple d’Israël. Il s’agit de la loi qu’il écrit dans nos coeurs, celle qui a été gravée en nous. En désobéissant à cette loi beaucoup plus exigeante que la loi écrite, nous rendons impossible le possible de Dieu.
En obéissant, nous sommes en harmonie avec sa seigneurie et sa sainteté. Car Dieu ne distribue pas ses bénédictions à l’aveuglette.
Elles sont conditionnées par l’obéissance de l’homme.
Il ne répand pas son Esprit et n’atteste pas de sa Parole si nous transgressons sciemment sa loi.
En d’autres termes, nous savons parfaitement que certaines pensées, certains actes, certains comportements sont des “interdits”, et que seul ce qui est conforme à la volonté de Dieu devient possible.
La foi n’est pas une dérogation à cette sainteté, mais le fruit patent que, pour un Dieu d’amour, à l’écoute de notre prière, quand elle est conforme à sa volonté, rien n’est effectivement impossible.
Mickaël Berreby