Notre intelligence, notre logique, notre réflexion, nous interdisent d’envisager l’existence des démons. Pourtant, ils existent et agissent dans la vie de milliards d’individus, au point que l’Ecriture définit Satan comme le prince de ce monde.
L’Evangile dévoile une curieuse relation entre Jésus et les démons.
Ces derniers priaient Jésus de les chasser dans un troupeau de pourceaux, pour qu’ils continuent de “vivre” dans un corps. Car les démons n’ont pas d’autres habitations que ce qui est vivant.
Ceci nous montre qu’un animal peut être habité par des démons.
Jésus chassait les démons, car ils sont les ambassadeurs de l’enfer, les agents secrets de la mort, les provocateurs et les initiateurs de la transgression.
Le Seigneur nous ordonne de chasser les démons.
Or, on ne peut chasser les démons que par l’Esprit de Dieu. Ceci est l’attestation que le royaume de Dieu est venu vers nous. Quand nous sentons une opposition inexplicable chez des individus auxquels nous ne voulons que du bien, la question se pose : qui s’oppose à nous ?
Jésus avait une autorité qu’il nous donne en tant que son expression sur terre. Mais s’il était question de chasser tous les démons, nous n’en viendrions jamais à bout.
C’est sous la direction et sous l’inspiration du Seigneur, dans l’obéissance attentive à ses injonctions, que le disciple chasse ces esprits des ténèbres. Car il en observe une multitude qui sont souvent dissimulés derrière une phraséologie savante, un comportement affable, une attitude respectable, une éloquence séduisante, une apparence anodine.
L’activité de l’adversaire est malicieuse, subtile, rusée, déguisée, piégée, occultée, donc occulte. Elle s’exerce dans des contextes inattendus. Les démons s’infiltrent dans les lieux consacrés à l’Eternel et manipulent mêmes prêtres et pasteurs indulgents à l’égard de ce qui offense la sainteté de Christ.
Car dès que le péché est relativisé, les démons sont à l’oeuvre. Dès que l’on banalise l’impureté, les démons sont actifs.
L’une des méthodes les plus répandues de ce royaume des ténèbres consiste à imposer des valeurs, des moeurs, des comportements en les rendant normatifs, pour que la société soit infectée par le péché sans en avoir la moindre conscience.
Les médias s’emploient à imprimer dans les consciences des moeurs condamnables. L’Eglise ne tolère pas la servitude injectée par les films et les spectacles où se mélangent le talent artistique et la bestialité.
L’Eglise est la colonne de la vérité. Ceux qui en sont membres implorent le Seigneur de les protéger du malin, de les fortifier pour qu’ils ne succombent pas à la première tentation, celle de rendre insignifiant ce qui ne l’est pas.
Le péché se couche à la porte des hommes, et ses désirs se portent vers eux. Dieu demandait à Caïn de le dominer.
La seule solution au péché de l’homme est la bonté de Dieu qui nous pardonne en son fils Jésus-Christ.
Quand le pardon a été accordé, ce qui se produit quand nous nous repentons, les démons n’ont strictement plus aucun droit, aucun pouvoir, aucune puissance, aucune initiative, aucun impact, aucune marge de manoeuvre, aucun avenir, aucune issue. Ils doivent fuir loin de vous.
Ce qui les attire est la convoitise de l’homme, son appétit de faire ce qu’il veut sans consulter l’Eternel, l’insatiable désir de satisfaire ses désirs, au lieu d’obéir, sa volonté insubordonnée de ne pas tout donner, tout abandonner, tout consacrer, pour qu’enfin coule l’huile de joie.
Vous avez reçu le pardon, donc la condamnation n’est pas sur vous. Vous avez reçu la justification par la foi, donc la loi ne peut s’appliquer contre vous. Vous avez reçu la sanctification du Fils de Dieu qui vous a lavés par son sang, donc vous n’êtes plus “souillés”.
Vous avez été arrachés de la prison du doute, donc vous marchez dans la foi en nouveauté de vie.
Avec la fermeté de l’assurance bénie, il vous suffit de proclamer :
« Arrière de moi Satan… », et il fuira loin de vous.
Mickaël Berreby