Votre délivrance approche. N’entendez-vous pas le bruit des pas de celui qui revient ?
N’a-t-il pas affirmé: Je reviendrai ?
Ne discernez-vous pas les signes des temps ?
Ne voyez-vous pas poindre, dans le firmament, l’étoile brillante du matin ?
Ne ressentez-vous pas la douce présence de son Esprit ?
N’a-t-il pas affirmé : Je répandrai mon Esprit sur toute chair ?
N’êtes-vous pas de ceux qui prient et qui adorent ?
N’avez-vous pas pénétré dans le lieu très saint de son sanctuaire ?
N’écoutez-vous pas la voix du Bon Berger ?
Ne vous laissez-vous pas toucher pour devenir pur ?
Relevez la tête. Votre délivrance approche. Finis la servitude et les
égarements. Finis les caprices de l’âme. Vous
apportez captives à Christ vos pensées pour que, soumises à sa
seigneurie, elles ne soient plus que des bouquets de parfums qui
montent vers Lui.
Il brise
les chaînes de l’adversité,
les chaînes de l’hérédité,
les chaînes de la banale logique des hommes,
les chaînes du visible trompeur,
les chaînes cupides de Mammon,
les chaînes de la futile prison du regard de l’autre,
les chaînes des regrets,
les chaînes des blessures infligées par Satan,
les chaînes de la vanité,
les chaînes des dogmes et des contraintes,
les chaînes de la propre justice, de l’orgueil et du vice,
les chaînes de l’égocentrisme,
les chaînes de la méchanceté.
Le libérateur s’approche. Il revient pour enlever les siens. La cité céleste qui n’est pas de ce monde, celle dont Dieu est l’architecte, attend que ses enfants s’y installent. C’est la cité éternelle dont Christ est le flambeau, au milieu de laquelle le Père fait sa demeure.
Vous n’êtes plus des esclaves, mais des filles et des fils de Dieu, héritiers du Père, enfants de lumière, concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu, sel de la terre, élus de toute éternité, pierres précieuses et choisies.
RELEVEZ LA TÊTE.
Mickaël Berreby