C’est par la Parole, et par elle uniquement que nous sommes régénérés (1 Pierre 1:23). Il n’est ainsi guère question d’une adhésion, ni même d’une conversion religieuse, mais essentiellement d’une illumination intérieure.
Puis, pour croître, il sera primordial que l’homme nouveau s’alimente de Dieu (Jérémie 15:16).
Il sera enseigné, corrigé et nourri par la Parole. Son intelligence spirituelle se développera. Il deviendra un expert dans le discernement de ce qui est de l’âme et ce qui est de l’Esprit.
Il marchera réellement en nouveauté de vie. Il ne vivra pas dans la peur de qui que ce soit ni de quoi que ce soit. Il ne marchera pas dans les ténèbres puisqu’il suivra la lumière du monde. Il n’aura jamais soif puisqu’il est devenu une source qui jaillit jusque dans la vie éternelle.
Tout rend témoignage de Jésus dans la Bible. Le nier serait une perte de temps. Jésus est le thème de l’Ecriture. Dans le rouleau du Livre, il est parlé de Lui (Hébreux 10:7). Chaque prophétie est directement ou indirectement orientée vers la Personne du Roi des rois.
En créant l’homme, Dieu désirait fusionner avec celui qui avait été formé selon son image et à sa ressemblance. Après que l’homme ait péché, Dieu a appelé un homme « hors de l’humanité ». Cet homme est Abraham, l’appelé.
Il est à cet égard le père de la foi quand, au lieu de demeurer dans l’idolâtrie, il écoute et obéit en quittant la vanité pour suivre le seul vrai Dieu.
La race d’Abraham est issue de la foi. Elle met fin à l’hégémonie de la race adamique pour constituer une nouvelle humanité qui entend la voix de Dieu.
Tous ceux qui croient en Jésus de Nazareth, le Fils unique du Dieu de sainteté, appartiennent à la race appelée, la nouvelle humanité. Ils sont la postérité d’Abraham.
Tous les êtres humains qui obéirent à la foi font partie de la nouvelle humanité.
Si Abraham était un descendant d’Adam, il rompit la malédiction en obéissant de telle sorte que sa foi lui fut imputée à justice.
Mais le chemin sera long avant qu’apparaisse le Fils bien-aimé qui devait racheter l’homme de la perdition.
Il faudra que se déroule l’histoire tragique des révoltes successives, des oracles envoyés pour exhorter les hommes à se repentir.
Il faudra des guerres, des famines et des épreuves avant que quelques-uns reconnaissent le bras de l’Eternel, l’écoutent et le suivent.
A quelle race appartenons-nous ?
A la race adamique naturelle et psychique, animale et matérielle, ou à la race des héritiers de la foi, la postérité d’Abraham, ceux qui refusent de se laisser entraîner dans la corruption pour vivre à l’écoute attentive de l’Esprit ?
Si nous avons tous été créés, nous ne sommes pas tous appelés. A présent, nous sommes appelés, élus, invités, acceptés, adoptés, réconciliés, justifiés, sanctifiés, renouvelés, purifiés.
Ferons-nous usage d’un si grand salut ?
Dieu veut qu’ici-bas nous nous délections de Lui, non pas en échappant à la condition humaine, mais en incarnant la joie, la paix et l’amour.
Sa sagesse infinie fut d’envoyer Celui en qui a été concentrée toute la plénitude de la divinité.
Nous avons part à cette plénitude. Elle est nôtre quand nous invoquons le Nom qui est au-dessus de tous les noms.
C’est en Christ que s’accomplissent tous les desseins du Père. Si l’univers créé a été dévasté par la révolte du diable, le dernier Adam est l’espérance de l’univers, l’arbre de vie qui guérira les nations.
Individuellement, il s’agit de marcher dans la présence de Dieu, de vivre avec Dieu, de jouir d’une relation constante avec le Père, de lui parler et de le célébrer, d’obéir à la direction de son Esprit quoi qu’il en coûte.
Dieu a utilisé des hommes faillibles comme nous pour nous montrer que cet apprentissage est possible. On peut apprendre à obéir en obéissant dans les petites choses de la vie, même si obéir à Dieu amène parfois à ne pas obéir à cet âge de rébellion.
L’obéissance sera toujours une vie à contre-courant, à l’encontre de normes établies, opposée à la désinvolture et au laxisme.
Le prix est élevé pour plaire à Dieu, puisque plaire aux hommes n’est pas compatible avec plaire à Dieu.
Nous nous apercevons rapidement que plaire aux hommes est la voix facile qui épargne de bien des tourments. Mais plaire à Dieu suppose un refus radical de compromission, et cela coûte très cher.
Mais ce prix énorme n’est rien quand on est ramené à la vie.
Mickaël Berreby