Ce qui n’est « ni oui ni non » vient du malin, d’après Jésus le Fils de Dieu.
Ce qui vient du malin détruit, désole, destitue et désempare.
Ce qui n’est « ni oui ni non » est « peut-être », donc l’improbable, l’éventuel, l’hypothétique, la nuance, le contraire de l’affirmatif, l’incertitude, le doute, les méandres, la fausseté, l’hypocrisie, le mensonge, ce que les diplomates rusés appellent la sagesse.
L’Ecriture appelle cette sagesse charnelle et diabolique.
Il y aurait donc deux sagesses, l’une divine, l’autre satanique.
La divine est tranchante, droite, limpide, claire, transparente comme du cristal.
L’autre est torturée, tourmentée, indécise, calculatrice, cupide, opportuniste, vile.
Quand Jésus recommande que le oui soit oui et que le non soit non, il affranchit de la tutelle de celui qui a demandé à Adam : « Dieu a-t-il vraiment dit ? »
En insinuant le doute, le serpent s’insinue lui-même.
Quand l’homme ingère le doute, il intègre à sa personnalité la désolante capacité de relativiser Dieu et devient « ennemi de Dieu ».
Car Dieu ne se doute pas. Douter de Dieu revient à nier sa propre existence, celle de l’humanité, la création de l’univers.
Dieu s’impose et l’homme devra s’incliner, tous les hommes de tous les âges, de toutes les cultures, de toutes les races, de toutes les tribus de la terre. Tous confesseront que Jésus-Christ est Seigneur.
Mais si je confesse aujourd’hui ce que je crois dans mon coeur, je répands partout l’odeur de sa connaissance, le parfum de son amour. Et il devient sur ma route l’ « Amen » et le « Oui » de Dieu que je prononce en son nom par la foi.
Mickaël Berreby