Par Le commerce de l’avenir est très lucratif. Bien des charlatans s’y adonnent. C’est que l’homme éprouve un besoin singulier de connaître l’avenir, le sien propre, et celui de la grande famille des hommes.
Le vrai chrétien sait que Jésus ne ment pas et que les prophéties sont dignes de foi.
Mais au stade actuel de la connaissance de l’Ecriture et des grands évènements de l’histoire, nul n’est en mesure de situer clairement les temps et les moments fixés par le Père.
Le disciple se borne à constater l’évidence des signes qui s’additionnent, soulignant que l’histoire se dirige vers le dessein divin, se prépare à l’irréparable dans la corruption des cœurs contaminés par l’insolence.
Bien sûr, tout pourrait nous distraire de la foi : les multiples légitimités, les plaisirs, les contraintes, les illusions, le savoir, l’éducation, les vaines gloires, le gain cupide, l’apparente sécurité.
Il faut que l’actualité sorte la raison de la torpeur spirituelle pour rappeler que le mal rôde, et que derrière le mal, le malin infecte les consciences.
Satan s’évertue à rendre “fictives” les promesses bibliques. Pourtant, la simple logique persuade que, si ce qui a été promis est accompli quant à la première venue de Christ, alors s’accompliront assurément les promesses relatives à sa seconde venue, les étapes nécessaires, l’apostasie, la mondialisation du rejet de Dieu.
Peut-on s’attendre à l’enlèvement de l’Eglise, à la grande tribulation, à l’apparition d’un dictateur mondial, à des cataclysmes, à des jugements, à la haine des nations contre Israël, au retour de Jésus-Christ sur la terre physiquement, de telle sorte que tout oeil le verra et que toute langue confessera sa seigneurie ?
Les prédictions bibliques sont véridiques. Mais l’humanité ne sait plus ce que veut dire “véridique”. Elle mélange le mythe et l’absolue vérité.
Les artifices psychologiques ont englouti des milliards d’hommes dans l’erreur. Les fables et les commandements d’hommes s’opposent à une foi saine.
L’imminence de la fin fait sourire, alors que se prépare sur l’échiquier de la planète les pions qui serviront à authentifier et à accomplir les prophéties.
Ni les psychoses collectives, ni les mystifications religieuses fanatiques, ni les progrès de la technologie ne changeront la réalité de l’épilogue de l’histoire humaine.
Que la coexistence pacifique entre les grandes nations de ce globe repose sur la menace des bombes atomiques et de la contamination radioactive qui en résulterait, ne semble pas effrayer nos contemporains.
La mainmise sur l’énergie nucléaire rend possible une catastrophe à l’échelle du monde entier, un anéantissement final.
Sans être excessivement alarmiste, la probabilité d’un dérapage terroriste subsiste. Le fanatisme aveugle de groupements assassins autorise à penser que s’ils possédaient les moyens de détruire, ils s’en serviraient.
Mais outre les calamités que les hommes ont toujours su fabriquer pour se tourmenter les uns les autres, d’autres drames sont annoncés qui surviendront sans l’intervention des armes.
Ce qui jugera les hommes est la Parole que le Seigneur a annoncée.
C’est elle qui les jugera au dernier jour. Car Dieu a parlé par le Fils. Dieu s’est fait homme. Il a été manifesté dans la chair. Il a habité au milieu des siens. Il est descendu des cieux en tant que “Pain de vie”. Il est devenu la nourriture du monde. Il s’est offert. Il a appelé à la réconciliation, car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même.
Si Jésus-Christ est le chemin, la vérité et la vie, tout ce qui n’est pas Jésus-Christ est le contraire de la vérité, du chemin et de la vie. Tout ce qui n’est pas Jésus-Christ est le mensonge, l’impasse et la mort.
La Bible dirige notre pensée vers le royaume sans nous dérober notre humanité. L’Eglise est la rive solide pour le monde. Christ fera paraître une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. Elle est la colonne et l’appui de la vérité. Quand, par la prédication, une âme est arrachée des griffes de Satan, elle s’ajoute à l’Eglise pour l’éternité.
Tout contribue à ce que s’accomplisse ce qui a été annoncé.
A ceux qui guettent le dénouement, il n’est pas téméraire d’affirmer qu’il est proche.
Quand les apôtres réunis demandèrent à Jésus : « Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? »
Il leur répondit : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité ».
Le Père a donc fixé les temps et les moments. Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance.
Mickaël Berreby