Ananias et Tertulle vinrent avec des anciens porter plainte auprès du gouverneur Félix contre Paul qu’ils traitèrent de “peste” et chef de la secte des Nazaréens.
Paul déclara à Félix que « c’est à cause de la résurrection des morts » qu’il fut mis en jugement.
Quelques jours après, Félix et sa femme Drusille voulurent revoir Paul.
Durant deux ans, pour plaire aux accusateurs de Paul, Félix retint l’apôtre en prison jusqu’à l’arrivée de Porcius Festus, son successeur.
Paul demanda à comparaître devant César, ce que Festus lui accorda.
Puis, avant d’être conduit à Rome, quand le roi Agrippa entendit Paul, il fut persuadé que l’apôtre ne méritait ni la mort ni la prison. Mais en ayant appelé à César, Paul fut conduit à Rome.
Le reproche fait à Paul se résumait à sa foi en la résurrection du Seigneur.
Si nous croyons que le Christ qui devait venir, naître à Bethléhem, annoncer le royaume, guérir les malades, ressusciter les morts, souffrir sur la croix, sortir triomphant de la mort, monter vers le Père, a dit la vérité, enseigné la vérité et fait des promesses immuables, alors nous savons que nous vivrons après notre mort.
Ceux qui entendront la voix du Fils de Dieu vivront, quand bien même ils seraient morts.
Ainsi, la destinée des disciples est parfaitement explicite. Leur mort n’est pas la disparition éternelle dans le néant, mais le revêtement de l’incorruptibilité dans la puissance de la résurrection, celle qui a ressuscité Christ. Le même Esprit habite en nous.
Jésus prédisait sa mort en ajoutant : « Après trois jours, je ressusciterai. » (Matthieu 27 : 63).
De crainte que les disciples ne viennent chercher son corps, il fut ordonné que le sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour. Les gardes scellèrent la pierre. Pilate prit cette mesure sous l’influence des principaux sacrificateurs et des pharisiens.
Même si des millions de gardes se tenaient devant votre tombe, et si une pierre plus lourde que la planète en fermait l’entrée, vous en sortirez vivant. Telle est la promesse de Jésus.
Qu’importe que le corps soit redevenu poussière. Un nouveau corps sera donné à son disciple.
« Je le ressusciterai au dernier jour ». Telle est la volonté du Père.
Tel est le plan parfait du Seigneur. Telle est votre destinée.
Jésus n’a pas été abandonné dans le séjour des morts, et sa chair n’a pas vu la corruption.
Pour le disciple, la mort n’est pas la fin. C’est le commencement de la vie incorruptible au moment où il reçoit un autre corps, comme celui de Jésus qui est appelé le premier-né d’entre les morts. Et comme Dieu a prédestiné ceux qu’Il a connus d’avance à être semblables à l’image de son Fils, ils recevront le même corps que celui qui fut le premier-né d’entre les morts.
Jésus, le témoin fidèle, le prince des rois de la terre, l’alpha et l’oméga, vit aux siècles des siècles.
Il a fait la promesse que « ceux qui entendront sa voix vivront, quand bien même ils seraient morts ».
Mickaël Berreby