L’homme de paix s’étonne du tumulte des nations. Son pas est ferme et son coeur est enraciné.
Ses pensées sont captives et son écoute de l’Esprit est attentive.
Il ne bronche pas.
Quand il entend une nouvelle affligeante, il s’en remet au Seigneur.
Quand l’ennemi s’efforce de le troubler, il s’en remet au Seigneur.
Après que Jésus eut menacé le vent et les flots dans la tempête, les flots s’apaisèrent et le calme revint.
Il délivre de l’angoisse. Il arrête la tempête, et le calme revient.
Christ est notre paix. Il nous donne la paix et Il est notre paix.
L’immense privilège de celui qui a été purifié dans sa conscience est de devenir ce qu’il n’était pas auparavant : irrépréhensible dans la paix.
Cette grâce est l’arme redoutée par l’adversaire. Elle produit le fruit de la justice, éteint les querelles, neutralise l’hypocrisie et met un terme aux luttes en commandant avec autorité aux passions de ne plus combattre dans nos membres.
Le Dieu de paix remplit de joie et sanctifie ceux qui verront sa face.
L’intelligence et la raison, les circonstances et les épreuves n’ont pas d’incidence sur la paix donnée par l’Esprit. Ce n’est donc pas une paix fabriquée, mais une paix donnée.
A vous qui étiez au loin et à ceux qui étaient près, Jésus est venu annoncer la paix.
C’est un fruit de l’Esprit que l’on goûte dans la foi.
Ainsi, en étant dans la foi, l’on reçoit la paix qui surpasse la compréhension et même la remplace.
Heureux l’homme qui reçoit une paix qui le dispense de comprendre ce qu’il endure.
Il cultive l’affection de l’Esprit qui est la vie et la paix.
Il cherche les choses d’en haut.
Il est renouvelé dans son intelligence.
Il marche en nouveauté de vie.
Il vit une intimité profonde avec Christ.
Il est dans la victoire.
Il répand la bénédiction.
Il bénit en permanence en déversant sur ceux qui l’entourent une douce onction.
Sa paix avec Dieu se transforme en paix avec lui-même, qui se transforme en paix avec son prochain.
Ceux qui refusent l’offre d’amour faite par le Sauveur du monde qui dit : « Je vous donne ma paix », n’ont ni paix ni repos, ni jour ni nuit.
Les autres se reposent en Dieu.
Jésus leur a donné sa paix, non pas comme le monde donne. Celle qu’il donne provient de la justification par la foi.
Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu.
Mickaël Berreby