Il est courant d’entendre que la foi est la puissance de Dieu pour le salut. Ceci est incomplet. La puissance n’est pas dans la foi de l’homme. Elle est dans l’Evangile de Dieu.
La foi se met en contact avec l’Evangile, et Dieu fait le reste. La foi est le « oui » de l’homme. Alors, l’Evangile fait passer le pécheur de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière, de l’oppression à la délivrance, du doute à l’assurance, de la ruse à la droiture, de la transgression à l’intégrité, de la culpabilité à l’innocence, de la confiance en soi à la confiance en Dieu, du terrestre au céleste, du corruptible à l’incorruptible, de l’illusion à la certitude.
L’Evangile agit quand la foi s’en empare, telle une semence qui, dans les profondeurs de la terre, s’enracine puis éclôt et donne en sa saison le fruit de l’Esprit.
Tout ce qui est mis en relation avec l’Evangile produira le salut.
Un contact avec l’Evangile, et la lumière éclaire. Les uns la refusent, car leurs oeuvres sont dévoilées. Les autres l’accueillent pour être affranchis de l’emprise maléfique.
L’Evangile est la folie de Dieu, plus sage que la sagesse des hommes, scandale pour les uns, déraison pour les autres, mais pour ceux qui sont sauvés, puissance pour le salut de quiconque croit.
Mickaël Berreby