Saviez-vous qu’aux yeux de Dieu votre foi revêt un sens éternel ?
Est-elle pour vous plus précieuse que l’or périssable ?
L’épreuve de notre foi décide de notre croissance en Christ. Certaines personnes ont une foi non éprouvée.
Elles donnent l’impression que tout va toujours bien, car elles ne prennent jamais le moindre vrai risque, ne s’exposent jamais, esquivent et se protègent en permanence, tout en prétendant vivre dans la foi. Mais c’est une foi non éprouvée, facile, évidente, légère.
Paul venait d’être lapidé, traîné hors de la ville, en si mauvais état qu’on le croyait mort. Dès le lendemain, il part pour Derbe avec Barnabas, retourne à Lystre, à Icone et à Antioche dans le seul but de fortifier les disciples, de les exhorter à persévérer dans la foi, leur prédisant des tribulations pour entrer dans le royaume de Dieu.
Etre des hommes, c’est demeurer fermes dans la foi. Nous devons nous examiner pour voir si nous sommes dans la foi, nous éprouver nous-mêmes sans indulgence.
Suis-je dans mes projets, dans mes calculs, dans mes caprices, dans mon confort, dans mes sécurités, dans mon compte en banque, dans mon savoir, dans mon expérience, dans ma notoriété, dans ma spiritualité spécifique, dans ma confusion, dans ma révolte, dans ma fuite, dans ma crainte, dans l’apparence que je voudrais donner de moi-même, ou bien suis-je tout simplement et sincèrement dépouillé dans la foi ?
Si je vis dans la foi au Fils de Dieu, je peux rester encore un peu dans cette tente puisque ce n’est plus moi, mais Christ qui vit en moi. Etre dans la foi, c’est ne plus avoir droit à vivre pour qu’Il vive, c’est diminuer pour qu’Il grandisse.
Comme l’or qui est éprouvé par le feu, la vraie foi doit être éprouvée pour porter le “label” de foi selon Dieu.
L’épreuve est décrite par ces périodes où tout est difficile, périodes d’abattements où l’on est attristé pour un peu de temps.
Par les oeuvres, par des actions coûteuses, la foi d’Abraham a été rendue parfaite.
Qu’en est-il de notre foi ?
Est-elle authentique ?
Sommes-nous prêts à affronter le monde avec notre confession sans craindre les moqueries, le rejet, la calomnie, le jugement ?
Ce que nous confessons devant les hommes, Jésus le confesse devant son Père.
Si nous avons honte du Seigneur, il aura honte de nous.
La foi n’est pas la religion chrétienne.
La foi est la relation vivante et vibrante avec Christ.
Jésus qualifiait ceux avec lesquels il cheminait sur la route d’Emmaüs d’hommes sans intelligence et dont le coeur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes.
L’exercice de la foi suppose une attitude qui touche en premier lieu les choses terrestres.
Comment le Seigneur peut-il nous parler des choses célestes si nous n’avons pas prouvé notre abandon et notre consécration de façon pratique et concrète, quotidienne et réelle ?
Les deux pires ennemis de la foi sont la théorie et la religion. Une foi théorique et une foi religieuse assassinent l’âme.
C’est une foi virtuelle qui ne porte aucun fruit, qui ne gagne aucune âme, qui ne coûte rien, qui n’engage à rien, qui ne plaît pas au Seigneur.
L’immédiate attestation que nous sommes dans la foi est la manifestation de la gloire de Dieu. C’est la preuve que notre foi est devenue plus précieuse que l’or.
Mickaël Berreby