Par Nous avons tous reçu une portion du divin en étant créés à son image.
Nous avons tous fait usage de cette bénédiction.
Nous sommes tous partis loin de la maison du père en dilapidant ce capital d’amour et de gloire.
Nous avons tous cru que nous devions d’abord profiter des biens de ce monde. Nous avons tous eu le sentiment de la vanité de ce qui passe.
Nous avons tous eu de faux amis, profiteurs qui ne s’intéressaient à nous que pour en tirer un quelconque bénéfice.
Nous avons tous mangé une nourriture malsaine et nous nous sommes tous souillés.
Nous avons tous eu mal en éprouvant le regret du gaspillage de notre héritage.
Nous avons tous repensé à la bonté de notre Père.
Nous sommes tous en situation de manque tant que nous ne sommes pas
retournés chez le Père.
Mais nous n’avons pas tous désiré retourner vers le Père et nous n’avons pas tous vu couler sur les joues du Père des larmes de joie quand Il nous a vus revenir vers Lui.
Nous ne savons pas tous quelles sont les intentions tendres de ce Père qui nous attend. Nous ignorons qu’Il fera à notre retour la fête de l’éternité pour célébrer la résurrection du fils prodigue. Nous n’avons pas tous retrouvé le repos que donne la présence du Père.
Etre présent dans la présence du Père, voici le privilège du fils.
Vivre du Père et n’avoir d’autres plaisirs que d’être proche de Lui, voici la bénédiction. Car nous sommes tous des fils prodigues, et tous, nous pouvons décider de retourner vers le Père.
Sachons qu’Il nous attend, qu’Il guette et qu’Il tente de distinguer chaque forme à l’horizon, dans l’espoir que nous reviendrons, qu’Il pourra nous prendre dans ses bras pour nous bénir.
Car telle est sa volonté, que nous cessions de croire qu’il puisse exister sur la terre de profondes satisfactions en dehors d’une intimité avec Celui qui a donné son Fils pour qu’une multitude de filles et de fils retournent s’abriter dans présence de l’Eternel, pour que soit célébrée en notre honneur la fête de notre résurrection.
Mickaël Berreby