Platon supposait que l’âme était incarcérée dans le corps comme dans une prison (Gorgias, 525 a ; Phédon, 62 b).
L’idée des ésotérismes occidentaux du Nouvel Age selon laquelle, de réincarnation en réincarnation, l’âme se purifie, vient de la nébuleuse spiritiste que l’on appelle aujourd’hui le “channelling”, et qui conduit à de prétendus voyages extra-corporels.
Si toute vie est sujette à l’usure, chaque homme meurt pourtant une seule fois en dépit de cette théorie sans fondement qui suppose que l’âme “déménage” de corps en corps. La réincarnation, une belle fable, cette doctrine de démons part du principe que le corps « est » le mal qu’il faut mépriser afin de libérer l’âme.
Mais l’erreur est précisément de nier que l’on peut “perdre” son âme ou qu’elle peut être rachetée par le précieux sang de Jésus, qu’elle n’est donc plus captive du corps, ni des ténèbres, mais libérée, purifiée, destinée à la vie éternelle par la régénération offerte par Christ sur la Croix.
Dans ces milieux occultes, hypnose, relaxologie, autosuggestion, musiques subliminales, acupuncture, tai-chi-chuan chinois, shiatsu japonais, médecine ayurvédique indienne, toutes ces pratiques se confondent dans un piteux désordre.
On “resacralise” la nature, et charlatans et marchands de rêves se côtoient pour vendre leurs utopies.
Mais la Parole est formelle, éternelle, inébranlable et digne de confiance. Elle affirme sans la moindre marge d’erreur qu’il est donné à l’homme de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement.
L’herbe sèche et la fleur tombe.
La Parole de Dieu demeure éternellement.
Mickaël Berreby