Par La pensée détermine des actes et des comportements. Tout se décide dans ce sanctuaire invisible. Nous sommes ce que nous pensons. Nos pensées ne sont jamais neutres. Elles génèrent le meilleur et le pire.
Nos pensées sont affamées d’expériences, de connaissances, de sentiments, de certitudes, d’informations.
Nous sommes enclins à penser qu’elles sont autonomes, alors qu’elles sont le produit de multiples conditionnements.
Quand un homme se repent, il prend conscience que ses pensées sont vaines.
L’Eternel s’est repenti d’avoir fait l’homme parce que toutes les pensées de son coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal.
C’est la raison pour laquelle Dieu extermina l’homme qu’il avait créé, n’épargnant que Noé.
Dès sa jeunesse, les pensées du coeur de l’homme sont mauvaises (Genèse 8:21). Dieu le sait. Il sonde les coeurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées.
Il n’existe pas une seule pensée d’un seul homme qui ne soit pas connue de Dieu.
L’essentiel de l’orientation humaine est la frivolité, la vanité, l’inutilité, puisque ses pensées sont dérisoires.
Le psalmiste pose la question prophétique élargie à tous les peuples : « Pourquoi ces vaines pensées ? »
Dieu sait que nos pensées sont vaines. Elle s’agitent au-dedans de nous, et nous errons tant que nous n’avons pas reçu les pensées de Dieu.
La première caractéristique d’une pensée provenant de Dieu est la lumière. Elle éclaire, illumine, scintille et resplendit. Elle embrase notre être et chasse les ténèbres. Elle libère et remplit de joie.
« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées. » (Esaïe 55:9)
La confusion menace celui qui s’estime détenteur des pensées de Dieu. La paix est offerte à celui qui reconnaît que ce qu’il pense est, par nature, l’opposé de ce que Dieu pense. Il s’approche du Seigneur humblement et supplie l’Esprit Saint de l’éclairer. La prise de conscience de l’état de notre coeur n’est qu’un premier pas pour se détourner du mal.
Jésus détectait immédiatement ce que ses interlocuteurs pensaient et s’étonnait qu’ils soient à ce point habités par la méchanceté (Matthieu 9:4). Il instruit ses disciples en leur dévoilant que « c’est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies… »
Il précise que ce qui souille l’homme, c’est ce qui vient de son coeur.
La grande leçon à retenir est que les pensées viennent du coeur.
Mickaël Berreby