Après qu’Adam et Eve connurent qu’ils étaient nus, ils entendirent la voix de l’Eternel qui les cherchait.
Ayant entendu la voix de l’Eternel, Adam avoua avoir eu peur. Sa peur venait de sa nudité. Sa peur l’obligea à se cacher. Il avait d’abord écouté la voix de sa femme qui l’incita à manger de l’arbre interdit. En écoutant cette voix, il provoqua la malédiction.
Plus tard, la voix du sang d’Abel cria de la terre jusqu’à l’Eternel.
Que ce soit la voix de Dieu, celle de la femme ou celle du sang de la première victime de l’humanité, ce qui s’entend produit un effet aux conséquences éternelles. Ainsi, Abraham écouta la voix de Saraï quand il prit Agar l’Egyptienne, sa servante, pour femme.
Nous entendons beaucoup de choses et nous disons beaucoup de choses.
Dieu entend tout.
L’homme fort est celui qui ne tient compte que de la voix de l’Eternel, faisant taire ce qui le distrait. C’est parce qu’il a obéi à la voix de son Dieu qu’Abraham reçut la promesse que toutes les nations seraient bénies dans sa semence.
Pour obéir et observer les ordres et les commandements, les statuts et les lois, il faut d’abord entendre. Et pour entendre, il faut écouter.
Isaac fut trompé par Jacob, dont il reconnut pourtant la voix quand ce dernier se fit passer pour Esaü.
La révélation est portée par la voix de certains hommes choisis. Les écouter honore l’Eternel et attire la bénédiction. La malédiction commence également par l’écoute de l’adversaire, ce qui engendre la souffrance et la désolation.
Pharaon savait qu’en écoutant Moïse, il écoutait Dieu. Mais il s’y refusa, en prétextant ne pas connaître cette voix à laquelle il ne voulait pas obéir.
L’histoire de la rédemption consiste à écouter Dieu attentivement.
On peut écouter le texte, écouter les circonstances, écouter les signes, écouter les avertissements, écouter l’amour, ou refuser d’écouter.
L’homme est pleinement responsable.
Son obéissance n’est pas de faire, mais d’être disposé à écouter. C’est le premier pas déterminant de la victoire.
Le fait d’écouter indique au Seigneur un désir de lui être agréable.
Moïse fut l’interprète du peuple auprès de Dieu et l’enseignant des choses de Dieu auprès du peuple, parce qu’il entendait. Pour appartenir au Seigneur entre tous les peuples et devenir un royaume de sacrificateurs et une nation sainte, il fallait écouter la voix du Seigneur. Moïse parlait à Dieu et Dieu lui répondait à haute voix.
Dieu parle de plusieurs manières, par des anges, par des hommes, par sa Parole écrite, par la voix de son Esprit. Mais si souvent l’obstacle est en nous et nous sommes l’obstacle à l’écoute. Moïse entendait la voix qui lui parlait du haut du propitiatoire placé sur l’arche du témoignage entre les deux chérubins.
Quand l’apôtre Jean vit un nouveau ciel et une nouvelle terre, il entendit une forte voix qui disait l’essentiel, la quintessence de l’amour manifesté en Jésus-Christ :
« Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes. Il habitera avec eux et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux… »
Soyons attentifs, et si nous entendons sa voix, n’endurcissons pas notre coeur. Si nous parlons d’après le monde, le monde nous écoutera. Mais si nous parlons d’après Celui qui nous parle, si nous l’écoutons, nous sauverons ceux qui nous écoutent. Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu.
Puissions-nous aimer entendre la Parole de l’Eternel, et si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu.
Mickaël Berreby