Par L’Ecriture parle abondamment de l’impureté, d’abord de façon spécifique et concrète pour marquer les exigences divines à l’égard du peuple d’Israël, puis pour éveiller la conscience de l’Eglise à la réalité du monde des esprits.
Le simple fait de toucher le cadavre d’un animal impur souillait celui qui commettait cet acte :
« …que ce soit d’une bête sauvage ou domestique, ou bien d’un reptile, il deviendra lui-même impur et il se rendra coupable… »
Un lépreux devait porter des vêtements déchirés et avoir la tête nue en se couvrant la barbe, en criant : Impur ! Impur !
Des règles très précises, si nombreuses qu’il serait illusoire d’en faire ici la liste, établissent la volonté de Dieu.
Si un homme prenait la femme de son frère, si un homme approchait un mort, excepté pour ses plus proches parents, il était déclaré impur et retranché du milieu de l’assemblée. Il ne pouvait pénétrer dans le sanctuaire de Dieu.
Tout ce que touchait un homme impur était considéré comme souillé. Le camp de Dieu devait être saint.
Plus tard, quand Jésus exerça son ministère, il mit en évidence l’existence des esprits impurs, esprits qui tentent d’habiter l’homme, de l’oppresser, de le tourmenter, de le harceler, de le contraindre à faire ce qu’il ne voudrait pas faire, et qui l’empêchent de faire le bien qu’il voudrait faire.
L’esprit impur fait en sorte de fusionner avec la personnalité d’un individu pour que ce dernier s’imagine qu’il fait ce qu’il veut et ne se rende pas compte qu’il est un esclave. Dès qu’il est chassé, l’esprit impur va par des lieux arides chercher du repos. Car l’esprit impur tourmente du tourment dont il est tourmenté, et souille de la souillure dont il est souillé. Il est lui-même la manifestation de la hideur et de la saleté maléfiques.
Jésus a clairement identifié à l’intérieur des pharisiens hypocrites qui paraissaient beaux au-dehors, “toutes espèces d’impuretés”. Ces gens apparemment respectables étaient pleins d’hypocrisie et d’iniquité.
Bien des “temples de Satan” paraissent exactement ce que Jésus dénonce, “justes aux hommes, beaux au-dehors…”
Quand les esprits impurs voyaient Jésus, ils ne l’attaquaient pas de front, ils ne se jetaient pas sur lui, ils ne se mettaient pas en transe.
« Les esprits impurs, quand ils le voyaient, se prosternaient devant lui, et ils s’écriaient : Tu es le Fils de Dieu. »
Méfions-nous de ceux qui ne font qu’admettre l’évidence, sans pour autant sortir des ténèbres.
Dans un autre passage, la précision est donnée qu’il s’agissait d’un esprit de démon impur (Luc 4:34).
L’Ecriture ne parle pas de maladies mentales, de troubles héréditaires, de dépressions nerveuses. Elle mentionne “des démoniaques” que Jésus guérissait quand ils venaient vers lui.
Le Seigneur chassait les esprits par sa parole. Certains démoniaques avaient conscience que le temps où Jésus viendrait les tourmenter allait arriver.
Ils posaient la question au Seigneur :
« Es-tu venu nous tourmenter avant le temps ? » (Matthieu 8:29).
Le monde des ténèbres est avisé que le temps de l’extermination des forces maléfiques arrive avec le Saint-Esprit répandu dans l’Eglise.
De la bouche du dragon, de la bouche de la bête et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs sortiront. Ces esprits de démons feront des prodiges.
Tant que le règne du Seigneur ne sera pas établi sur la terre, le prince de ce monde tentera de manipuler des hommes qui n’auront pas vraiment l’air de ce qu’ils sont.
Mais l’Eglise sait qu’elle doit mener dans la prière un combat contre les esprits méchants dans les lieux célestes, qu’elle doit prendre toutes les armes de Dieu, qu’elle doit tenir ferme “spirituellement”, c’est-à-dire, grâce et avec l’onction du Saint-Esprit.
Elle paraîtra alors devant Christ sans tache ni ride, une Eglise glorieuse, sainte et irrépréhensible. Car le nom du Seigneur est glorieux, et la splendeur de sa majesté est glorieuse, pour que ses disciples puissent se réjouir d’une joie ineffable et glorieuse.
Mickaël Berreby