Il arrive que la crainte qu’un homme a de l’Eternel ne soit qu’un précepte de tradition humaine, de rudiments du monde qui anéantissent le commandement du Très-Haut. On peut honorer de ses lèvres et avoir un coeur éloigné de Dieu.
Tout ce qui vient de la bouche de Dieu est prophétique. Mais Dieu utilise également la bouche de l’homme pour exprimer sa volonté. Si cela se produit, c’est que l’esprit de l’homme a été rendu sensible à la gloire de Dieu et, “poussé” par l’Esprit Saint, il parle de la part du Seigneur.
La Bible est le livre de Dieu. Il en dispose pour se transmettre aux hommes qu’Il éclaire de sa lumière et qu’Il scelle de sceau.
Plus nous aimons l’Ecriture et plus nous recevons la manne céleste capable de nous enraciner dans la vie éternelle. Car l’Ecriture est une nourriture. C’est une lampe à nos pieds, une épée de l’Esprit, une semence incorruptible, une arme offensive, ce qui vient de la bouche de Dieu.
Pour que l’Ecriture produise une incidence, elle doit toucher notre esprit.
C’est l’un des aspects du ministère de docteur que d’éveiller l’esprit à la vie de Dieu.
Le berger nourrit.
Le prophète dévoile.
L’apôtre enracine dans la foi.
L’évangéliste proclame la Bonne Nouvelle.
Chaque être humain éprouve un besoin de ressourcer son être intérieur. S’il ne reçoit pas de Dieu l’aliment céleste, il le cherche ailleurs.
On peut ranger les discoureurs, les théoriciens, les philosophes dans les faux prophètes, les faux docteurs, car celui qui ne confesse pas Jésus venu dans la chair est un Antichrist.
Ils sont multiples, ceux qui nient l’identité de Jésus-Christ le Rédempteur, le Sauveur.
De nombreux faux prophètes prophétisent la mort. Ils éloignent de l’essentiel. Ils piègent la pensée de l’homme dans le néant.
Ce qui paraît légitime s’avère sans importance.
Ce qui “saute aux yeux” n’est pas forcément essentiel.
Seul le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie.
L’évangéliste Jean devait prophétiser ce qu’il voyait sur des peuples, des nations, des langues et des rois. Il ne mesurait certes pas la portée de son message et se contentait d’écrire et de parler de la part de Dieu.
C’est ainsi que le mystère de Dieu fut révélé aux hommes qui lisent et qui entendent les paroles de la prophétie.
Il faut opposer à ces faux prophètes ce que l’Esprit dit à l’Eglise et retourner à l’Ecriture comme unique autorité en matière de foi.
Les élucubrations, les religions imaginaires et imaginées, les rites imposés, les milliards de gestes inutiles sont à dénoncer et à bannir, car ils enchaînent dans l’esclavage de l’apparence et la peur de la mort.
La Parole prédit la venue de faux docteurs qui introduiront des sectes pernicieuses, des doctrines de démons.
Ceux qui gardent la Parole adorent en Esprit.
Ceux qui adorent la création offensent le Créateur.
Or le diable et ses anges, les démons et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois ont été l’objet du culte des captifs du mensonge.
Nous adorons celui qui vit aux siècles des siècles, et c’est à ses pieds que nous jetons nos couronnes et que nous nous prosternons. Seul son règne est un règne de tous les siècles, car il vit aux siècles des siècles. Il est le Dieu de l’éternité, notre refuge, d’éternité en éternité. C’est lui que nous adorons.
Et quand nous adorons, nous sommes transformés par le renouvellement de l’intelligence, en la même image que le Fils, de gloire en gloire, devenant conformes à lui, libérés de la corruption et de la servitude.
Mickaël Berreby