Avec quelle ardente colère les artisans de la honte sont-ils décrits par la Bible ?
Eux dont le coeur est exercé à la cupidité sont appelés par Pierre « des enfants de malédiction ».
L’apôtre s’irrite à juste titre : des brutes s’abandonnant à leurs penchants naturels qui périront par leur propre corruption. Hommes tarés et souillés se délectant de leur tromperie et dont les yeux sont plein d’adultère et insatiables de péché.
Cet âge voudrait nous faire croire que le péché devient la norme et que Dieu s’adapte. Jamais l’Eternel trois fois saint ne consentira au péché. Il en a horreur.
Or cet âge dégénère et s’enlise.
Tromperie et illusion, mensonge et manipulation, séduction et malice, grossièreté et insolence, impureté et vices, tel est le spectacle d’une planète meurtrie par le prince de la puissance de l’air.
L’Ecriture décrit le péché comme un acteur éprouvant des désirs à l’égard des hommes quand l’Eternel s’adressa à Caïn en lui ordonnant de dominer le péché.
La répulsion divine devant le péché est due à la sainteté de Dieu. Ne nous laissons pas attendrir par l’habitude qu’offrent les media en banalisant la corruption.
Tous les sacrifices exigés dans la loi de Moïse auront pour objectif de faire l’expiation du péché.
Le plus grave de ces péchés fut, pour les enfants d’Israël, de se fabriquer un dieu d’or. C’était se détourner du seul vrai Dieu et offenser sa gloire.
La conséquence du péché est annoncée comme un principe général et immuable.
« C’est celui qui a péché contre moi que j’effacerai de mon livre… » (Exode 32:33)
Dieu ne tiendra jamais le coupable pour innocent car Dieu est juste.
Son amour n’est jamais de la faiblesse et de la tolérance, du laxisme et de l’accoutumance ou du favoritisme.
Ses lois sont gravées pour l’éternité.
Pour être pardonné, il fallait faire l’expiation du péché.
Il n’existe aucun pardon magique et automatique. Seule l’effusion du sang de l’Agneau accorde un plein pardon à celui qui se repent et se détourne du mal.
Que des personnes illustres mais corrompues soient médiatisées pour leur talent ne change rien à cette loi. Aucune célébrité donnant le spectacle du vice ne modifiera le jugement implacable de Dieu.
Chacun doit se repentir et se détourner.
L’homosexualité et l’adultère sont qualifiés d’abomination par la Parole.
« Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination » (Lévitique 18:22).
« Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20:13).
Les mœurs immondes de cet âge de détresse ne sont pas la référence à suivre. Dieu a donné aux hommes une feuille de route. Ils la refusent.
Toutes les impuretés et toutes les transgressions auront un salaire, quelle que soit la position sociale et les biens matériels du transgresseur. Il devra rendre compte. Après la mort vient le jugement. Son argent ne peut le sauver. Ses titres n’ont aucune valeur.
Ne pas attacher d’importance à ce qui en a se résume à fermer les yeux sur ce qui offense l’Eternel.
L’amour arrache aux ténèbres, à la mort, à l’emprise maléfique, aux ruses démoniaques, à la ruse et à l’esclavage, à la destruction psychologique et à l’enfermement mental, aux pièges que tendent les hommes aux hommes.
L’amour brise les chaînes pour libérer les captifs.
Il affranchit en appelant l’adversaire, le péché, les tactiques des forces du mal, la servitude collective, le fanatisme et les conditionnements par leurs noms.
L’amour se réjouit de la vérité qui dévoile les ténèbres pour que brille la lumière de la vie.
Si le péché coûte la mort, l’amour est plus fort que la mort. Ainsi, celui qui a péché est invité à plaider coupable pour que Dieu lui fasse grâce.
Qu’il délaisse les mensonges pour se livrer à son Sauveur. Qu’il laisse l’Esprit Saint ouvrir sa prison et effacer ses dettes. Qu’il sorte des zones iniques pour se laisser purifier et devenir plus blanc que la neige. Qu’il goûte de la bonté de Dieu, celle qui pousse à la repentance. Qu’il vive enfin en nouveauté de vie pour la gloire du Seigneur.
Car il en est ainsi : quand une brebis perdue est retrouvée, la joie remplit le ciel.
Quand un homme au bord du précipice, est saisi par la main de Dieu, l’allégresse et l’adoration envahissent le ciel.
Quand le fils prodigue revient, le Père est là qui l’attend. Il célèbre le retour de son fils et le reçoit dans sa maison pour l’éternité.
Alors règnent la réconciliation et la grâce dans une paix que donne le prince de la paix qui ôte le péché du monde.
Mickaël Berreby