Le ministère n’est pas terrestre. Le ministère est céleste. Le vrai ministère est la manifestation de Dieu. L’homme n’est que le véhicule de la puissance de Dieu. Tout peut arriver quand nous croyons.
Détournons notre regard des hommes ou de l’homme. C’est le Père qui accorde sa bénédiction. C’est lui qui opère des miracles au milieu de nous.
Avoir la foi pour croire réellement change complètement la manière de penser. Les cieux s’ouvrent. Le surnaturel de la puissance divine s’exprime.
Que notre coeur ne se trouble pas. Nous croyons. Nous regardons à Celui qui ne ment pas. Il est le chemin, la vérité et la vie. Et c’est par Jésus que nous allons au Père.
Nous voulons tous voir Dieu agir.
Signes, prodiges, miracles, manifestations surnaturelles, majesté de sa création, splendeur et grandeur de son univers montrent qui est Dieu, l’Auteur de la vie, le Maître de la vie.
Mais c’est dans sa Parole prêchée que se trouve la fondation solide et inébranlable. La foi vient de ce que l’on entend. La Parole est attestée par l’Esprit. Une brèche s’ouvre dans les murailles de nos doutes.
Les hommes adorent le soleil, des millions de dieux, des idoles de pierre. Tout le monde adore. L’immense majorité des hommes adorent ce qu’ils ne connaissent pas. Ils ne savent pas pourquoi ils adorent.
Mais l’homme est ainsi fait qu’il doit adorer.
Si nous n’adorons pas le seul vrai Dieu, nous adorons des idoles, des hommes, des objets.
La seule manière de rencontrer Dieu est de l’approcher conformément à ce qu’Il a révélé. Toutes les autres façons n’aboutiront qu’à la désillusion.
Si la désillusion attriste tant de chrétiens, c’est qu’ils ne s’approchent pas de Dieu comme cela a été exigé du Père.
Caïn et Abel voulaient tous deux adorer. Abel le fit de la bonne manière et fut agréé, tandis que Caïn offensa Dieu et fut rejeté.
Dieu ne veut pas d’offrandes, de dons, d’argent, de fleurs, de décorations sur l’autel de son adoration.
Il veut que ses serviteurs soient “eux-mêmes” sur l’autel. Voilà
l’unique manière de Lui plaire et d’être agréé par Dieu.
Tant que nous n’aurons pas compris que Dieu n’attend rien de nous, mais qu’il “nous” attend, notre adoration sera vaine, nos dons seront inutiles, nos sacrifices seront sans valeur, nos efforts n’auront pas de fruits, nos résolutions seront sans suite.
Car si nous ne nous donnons pas nous-mêmes, nous ne donnons rien que Dieu ne possède déjà.
L’adoration, c’est de se donner soi-même au Seigneur. Le reste suivra.
Se mettre sur l’autel consiste à sacrifier sa volonté en la mettant à mort sur l’autel de l’obéissance inconditionnelle.
Très peu d’hommes adorent de cette manière. Très peu de serviteurs enseignent cette voie.
Beaucoup flattent la promotion du moi et envisagent le ministère comme un spectacle.
Nous avons tous été induits en erreur par des enseignements trompeurs qui nous distrayaient de cet enseignement glorieux. Nous avons tous “regardé” aux hommes et exagéré leur importance. Nous avons tous été pour un temps séduits.
Mais aujourd’hui, si par l’Esprit nous voyons ce que Dieu attend de nous, nous en serons tous enrichis et fortifiés.
Ce qui caractérise l’histoire de l’Eglise est un dramatique gaspillage d’énergie et de ressources pour le visible qui ne glorifie pas Dieu.
Caïn s’est jeté sur Abel pour le tuer, car Dieu porta sur l’offrande d’Abel un regard favorable.
Ce qui importe est ce que Dieu attend de nous, et non ce que nous estimons être convenable. Or Dieu n’attend qu’un homme ou une femme offert sur l’autel. C’est ce qui le glorifie.
Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
Quand un homme est sur l’autel, il est renouvelé dans son intelligence. Il est transformé par ce renouvellement de l’intelligence.
Le sang du sacrifice d’Abel annonçait le sang de Jésus, l’Agneau de
Dieu qui ôte le péché du monde.
Dieu portera toujours un regard favorable sur ce qui célèbre sa rédemption.
Satan n’a aucune influence sur l’Eglise. Il ne peut rien faire contre elle. Les portes de l’enfer ne prévalent pas contre ce que Jésus bâtit. Or, le Seigneur n’a jamais dit : “Je crée une religion et j’élabore une doctrine”, ou encore “Je fonde un mouvement spirituel et je rassemble des croyants qui héritent et transmettent des traditions”.
Il n’a jamais évoqué une multitude de dénominations qui se diviseraient à l’infini sur des détails. Il n’a pas fait allusion à la finesse et à la subtilité de doctes érudits capables de disserter sur des détails exégétiques. Il n’a pas envisagé la création de ministères autonomes qui amoncelleraient des fortunes pour éblouir par ce qui brille et frappe l’imagination. Il n’a pas prédit qu’une puissance capable de faire tomber ses enfants serait envoyée à des oracles argentés qui s’enrichiraient en multipliant des promesses de bénédiction et de prospérité, de délivrance et de bonheur.
Il a simplement déclaré : « Je bâtirai mon Eglise ».
Tel est le ministère céleste.
Mickaël Berreby