Joseph monta de la Galilée, de la ville de Nazareth pour se rendre en Judée dans la ville de David, parce qu’il était de la maison et de la famille de David. La promesse d’une alliance nouvelle que Dieu ferait avec la maison de Juda s’est réalisée. Il a mis ses lois dans notre esprit. Il les a écrites dans nos coeurs. Il est notre Dieu et nous sommes son peuple.
Le Seigneur est sorti de Juda. De Bethléhem, petite entre les milliers de Juda, est sorti celui qui dominera sur Israël, le Sauveur du monde, le Roi des rois, le Prince de la vie.
C’est de la postérité de David que Dieu a suscité à Israël un sauveur, qui est Jésus. L’Eternel a annoncé qu’il reviendrait, qu’il relèverait de sa chute la tente de David, qu’il en réparerait les ruines et qu’il la redresserait.
David n’était pas qu’un chantre et un roi. C’était un prophète. Il a vu la rédemption quand il a exprimé le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les oeuvres. Il a entrevu le pardon gratuit, la justification par la foi, la réconciliation de Dieu en Christ qui, selon la chair, est né de la postérité de David.
C’est le rejeton de David qui se nomme le lion de la tribu de Juda.
C’est lui qui a vaincu pour ouvrir le livre et les sept sceaux.
Or, celui qui a “la clef de David” est le Saint et le Véritable. Il est celui qui ferme et personne ne peut ouvrir, celui qui ouvre et personne ne peut fermer. C’est ce qui a été dit à l’Eglise de Philadelphie.
L’un des derniers versets de la Bible est une salutation de Jésus qui se présente comme le rejeton et la postérité de David, établissant ainsi le lien indissociable entre David et le Messie.
Qu’il serait profitable à l’Eglise de se souvenir que Jésus, l’étoile brillante du matin, le Seigneur et Chef de l’Eglise, est le rejeton de David !
Mickaël Berreby