Le disciple devient une lettre écrite avec l’Esprit du Dieu vivant quand il est enraciné par un ministère apostolique.
L’Esprit du Dieu vivant écrit sur des tables de chair est la plus belle histoire d’amour. Il ne s’agit pas d’une gloire passagère, mais d’une gloire éternelle, celle du ministère de l’Esprit.
Pourtant, la religion falsifie et dénature la véracité de cette merveilleuse révélation. Car la religion s’attarde à l’apparence.
Le ministère de réconciliation est immensément glorieux. Il touche l’essentiel de l’être en édifiant ce qui a été enraciné pour le perfectionnement des saints.
Si les rachetés en ont une pleine conscience, ils font l’expérience d’un renouvellement dans la foi, d’un rafraîchissement, d’une paix profonde et durable, puisque les démons sont chassés et que le royaume de Dieu s’impose.
Celui qui est né de l’Esprit est poussé par l’Esprit que Dieu donne sans mesure, sans restriction.
Après une existence vaine, autrefois captif, le disciple vit désormais la joie du salut dans l’adoration que le Père demande. L’Esprit de sainteté détruit l’oeuvre des ténèbres chez celui qui sert dans un esprit nouveau. Il est fils de Dieu, conduit, guidé, préparé pour les noces de l’Agneau. La servitude du passé n’existe plus. Il libère, ayant été libéré. Il délie, ayant été délivré.
Pourtant, plus un homme découvre “les choses de Dieu”, plus il s’éloigne de la vanité de ce monde.
Ainsi, tous les critères ont changé. Une totale incompatibilité trace une frontière infranchissable entre les rachetés et cet âge de colère.
L’esprit de ce monde agit dans les fils de la rébellion. Mais ce qui est né de Dieu est plus grand que ce qui est dans le monde. L’espérance de la gloire anéantit la futilité et l’ivresse de cet âge de débauche.
Marchant comme voyant l’invisible, le disciple entend la voix du Bon Berger, l’auteur de son salut.
Mickaël Berreby