Dieu n’est pas une religion.
Dieu n’a pas besoin d’un lieu, d’une atmosphère, d’une attitude extérieure, de rites et de décors. Dieu est vie. Il donne la vie. Il répand sa vie. La preuve de sa présence est un débordement de vie.
Sa vie est dans sa Parole, car ses paroles sont Esprit, et l’Esprit est l’Esprit de vie qui affranchit de la loi du péché et de la mort. L’Esprit impose une loi de vie qui fait surabonder la grâce.
Quand un homme rencontre Dieu, il rencontre la plénitude de la vie, et non les contraintes et les obligations légalistes, les comportements forcés qui ne servent qu’à paraître.
Cette vie spécifique est identifiable par l’intensité de la bénédiction et la densité de la gloire.
Celui qui a vécu cette rencontre a été touché par la vie, visité par la vie, vivifié. Il grandira dans cette nouvelle dimension, affranchi, libéré, délivré, paisible. Car ce qui lui a été donné n’est pas de ce monde, mais de Dieu, et ce qui est né de Dieu est éternel.
Il a donc été vivifié par l’éternité dans la plénitude de la gloire révélée. Il ne peut plus être le même, penser et agir comme le monde. Il est résolument dans la sphère de la lumière et de la plénitude.
Il pense en termes de plénitude, de victoire, de perpectives sans limitations. Il se projette dans la promesse d’une éternité avec Dieu.
Il possède la vie de résurrection. Elle est en lui, car l’Esprit l’atteste dans son esprit.
Il est une nouvelle créature qui expérimente l’abondance de la grâce quand déborde sa coupe en présence de l’Eternel et devant la face de ses adversaires.
Croître en Dieu n’est pas de diminuer seulement. Il faut qu’Il croisse. Quand le Seigneur grandit en nous, nous gagnons Christ, et la croissance en Dieu s’opère par une intimité sanctifiée, une relation bénie, un amour ardent, une paix parfaite, une joie débordante.
Le développement de la vie de Dieu en nous ne provient pas de l’accumulation d’un savoir ou de l’expérience. C’est la réception de sa vie dans le quotidien.
Pour recevoir, il faut être attaché au Cep. Quand les sarments reçoivent la vie, Dieu règne.
Pour être attaché au Cep, il faut avoir été détaché, coupé du monde. Ce n’est qu’après cette coupure que les sarments sont attachés au Cep.
Alors l’esprit humain illuminé communique et se mélange à l’Esprit de Dieu pour former un seul être. Tel est le secret de la croissance.
On ne grandit qu’en devenant un avec l’Esprit.
En contenant Dieu, nous sommes transformés. Si nous ne contenons que notre personne, nous empirons, nous vieillissons et nous mourrons.
Quand le vase de terre est rempli de la plénitude de Dieu, il est transformé.
La vanité s’évapore. Le mélange s’opère. L’amour est plus fort que la mort.
Nous sommes au bénéfice d’une nouvelle loi, sur une voie royale, vers un objectif divin. Le mortel est changé par l’immortel, et la corruption s’incline devant la puissance de l’incorruptibilité.
C’est alors que le croyant reçoit une irrésistible vision céleste. Il sait. Il voit. Il comprend. Il se meut dans une dimension spirituelle où la lumière éclatante de l’Evangile dissipe le passé. Il est introduit dans le lieu très saint et se dirige vers le trône de la grâce.
Pardonné, réconcilié, adopté, sauvé, transformé, sanctifié, il goûte la vie, et elle lui communique la justice de Dieu dans une joie ineffable. C’est une nouvelle créature qui adore en Esprit dans la puissance de la résurrection, les regards fixés sur la cité éternelle et permanente dont Dieu est l’architecte.
Mickaël Berreby