Tout ce qui a trait à l’Eternel doit être considéré à partir de sa sainteté. Elle est la caractéristique éternelle de son Etre.
La sainteté convient à sa maison et nous devons la célébrer par nos louanges.
Ainsi, ceux qui se réclament de Dieu, tout en pratiquant l’iniquité, en détruisant et haïssant, en jugeant et condamnant, n’ont aucune relation avec le Dieu de sainteté que révèle la Parole.
L’homme régénéré est un esclave de Dieu qui a pour fruit la sainteté. Il n’est pas parfait, mais son Dieu est parfait. Il n’est pas infaillible, mais son Dieu est infaillible. En marchant avec un tel Dieu, il s’enracine dans la sainteté.
On peut être “irréprochable” sans vivre dans la sainteté. Car la sainteté n’est pas l’infaillibilité qu’évaluent les hommes d’après leurs critères moraux.
La sainteté appartient à la sphère de la lumière.
Dieu est magnifique en sainteté car Il est lumière. Quand il se manifeste au milieu des siens, le peuple assis dans les ténèbres voit scintiller une grande lumière.
Ce qui fausse la juste intelligence de cette révélation s’apparente toujours à la tendance très humaine de vouloir comprendre. On ne comprend pas et ne comprendra jamais l’infinie splendeur de la sainteté, la magnificence et la beauté du Dieu de l’éternité.
La sainteté divine produit la vérité. Il ne s’agit pas de la vérité conceptuelle, celle qui s’oppose au mensonge avéré. Il s’agit de la vérité transcendante, celle qui affranchit de l’emprise maléfique.
Vous connaîtrez cette vérité, et cette vérité vous affranchira. Or Jésus est le chemin, la vérité et la vie. Il est le Sauveur et le Seigneur, le Roi des rois, Celui qui revient. Quand il manifestera la grandeur de sa sainteté, des milliards de bouches confesseront qu’il est la lumière du monde.
Aujourd’hui, l’enfant de Dieu participe à sa sainteté tout en ayant la conscience de son évidente fragilité. L’Esprit de sainteté qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en celui qui est né de Dieu. Ce même Esprit est comme le diadème de sainteté sur la tiare posée sur la tête d’Aaron, avant que soit répandue l’huile d’onction.
Le peuple de Dieu n’est saint qu’en proportion de la présence effective de l’Esprit en son sein. Ce qui fait de lui un temple est la présence, le voisinage de l’Eternel. Il devient une habitation de Dieu en Esprit.
Quelle invitation à invoquer la présence du Seigneur, le Saint d’Israël.
Quel défi lancé à chacun de fuir l’éphémère pour se concentrer sur l’écoute attentive de l’Esprit.
Quelle injonction puissante de se séparer spirituellement des influences néfastes en apprenant à dire non au malin.
Mickaël Berreby