Qu’il est fréquent de regretter ce que l’on a dit !
Qu’il est fréquent de souffrir de ce qui a été dit !
La langue, ce petit organe, peut détruire ou bénir.
L’Ecriture affirme que c’est le monde de l’iniquité.
La langue initie le mal. Elle suggère, et le feu se répand.
Le pyromane ne se rend pas compte qu’il peut tuer en mettant le feu à un buisson. La langue tue. Elle souille tout le corps malgré sa petitesse. Elle enflamme le cours de la vie. La langue est avivée par la géhenne, par l’enfer.
Jacques affirme que si l’on a pu dompter toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, aucun homme ne peut dompter sa langue. Il considère que la langue est pleine d’un venin mortel. A cette époque comme à toutes les époques, il suffisait de dire, et le mal était fait. Les grands dictateurs ont utilisé cet organe, comme l’utilisent les politiciens, les artistes, les séducteurs, les manipulateurs. La langue perverse brise l’âme.
Comment la malédiction et la bénédiction peuvent-elles jaillir de la
même bouche ?
« La mort et la vie sont au pouvoir de la langue » (Proverbes 18:21)
« Mais la langue du juste est un argent de choix » (Proverbes 10:20).
Quand le juste parle, il enrichit, bénit, fortifie, enracine, libère et console.
La langue des sages apporte la guérison. Elle rend aimable la science.
La langue douce est un arbre de vie.
Bien avant l’apôtre Jacques, le pouvoir de destruction de la langue était identifié.
Nous sommes liés par ce que nous disons. Ceci est valable aussi positivement. Si nous confessons de notre bouche le Seigneur Jésus, si nous adorons le Christ vivant, si nous proclamons sa gloire, si nous invoquons son sang précieux, si nous allons vers l’autre pour le bénir et l’encourager, si nous parlons de la part du Seigneur, voilà que la langue est au service du Créateur, de la rédemption, de l’amour et de la vie. Sinon, elle est un feu.
Mickaël Berreby