La Parole définit exactement la psychologie de l’homme qui doute.
« L’Éternel rendra ton coeur agité, tes yeux languissants, ton âme souffrante. Ta vie sera comme en suspens devant toi, tu trembleras la nuit et le jour, tu douteras de ton existence. Dans l’effroi qui remplira ton coeur et en présence de ce que tes yeux verront, tu diras le matin :
Puisse le soir être là ! et tu diras le soir : Puisse le matin être là ! »
Les promesses ont spirituellement un pouvoir purificateur. Quand nous nous saisissons d’une promesse, elle brise nos chaînes et ouvre nos prisons. Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, nous ne pouvons nous purifier de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu, que par les promesses.
La puissance régénératrice des promesses doit être proclamée.
Sans elles, nous ne pouvons rien voir et rien comprendre.
C’est “par les promesses” que vous devenez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise.
C’est par la foi et la persévérance que nous héritons des promesses. Abraham a obtenu l’effet de la promesse car il a persévéré. La promesse vient de Dieu. La seule chose que l’homme puisse faire est de croire.
S’il refuse de croire, la promesse ne le concerne pas.
Elle n’a pas d’importance à ses yeux. Il ne s’en préoccupe pas.
Dès qu’un homme croit, la promesse revêt tout son sens. Car celui qui croit va examiner cette promesse, s’y attacher et s’attendre à son accomplissement. C’est ici le mystère de la foi. Dieu parle, mais si l’homme n’écoute pas, il ne sait même plus que Dieu a parlé.
Les libéraux qui discutent la Parole pour la mettre en doute sont des fossoyeurs des promesses. Ils prétendent posséder une capacité d’analyse exégétique supérieure fondée sur l’absurdité de leur doute qui n’a d’égal que l’absurdité de leur raison.
Car les outils qu’ils emploient mènent autant à la foi qu’au doute en fonction de la disposition du coeur.
Mais ils n’ont pas voulu reconnaître l’évidence poignante de leur
iniquité et se sont ainsi révoltés contre Dieu, prétendant que Dieu ne disait pas ce qu’il dit et que, s’il dit quelque chose, alors ce qu’il dit n’est pas ce que nous lisons, mais ce qu’ils en déduisent et ce qu’ils en retiennent.
Leur dieu est le prince des ténèbres. Le fait qu’ils soient théologiens, pasteurs, ecclésiastiques, ne leur donne aucune
légitimité pour détruire la foi et s’opposer à ce que Dieu déclare.
Ils s’estiment supérieurs parce que la foi “fondamentaliste”,
littéraliste, a quelque chose de vulnérable et même de simpliste à
leurs yeux.
Mais quand ils sont confrontés à la vraie science théologique, au
véritable effort intellectuel, à la connaissance authentique, ils n’ont pas le moindre argument en faveur du doute si ce n’est leur
coeur obscurci.
Dieu veut montrer aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution par un serment. Celui qui met en doute le serment divin se maudit lui-même, car Dieu ne ment pas. Le but de la promesse sera de susciter en l’homme une écoute et une attente qui plaisent à Dieu. Car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui.
Ne laissez pas les hommes détruire votre foi.
Fréquentez des hommes de foi.
Nourissez-vous de Dieu.
Evitez les loups ravisseurs, les faux ouvriers, les hypocrites et les
blasphémateurs. Fuyez l’idolâtrie.
Goûtez comme le Seigneur est bon.
Laissez son onction vous sanctifier.
Soyez renouvelés dans votre intelligence et rafraîchis dans votre âme.
Mickaël Berreby