L’immensité de l’univers ne peut le contenir. Dieu est maître de tout.
Aucun mot humain ne saurait décrire la grandeur de Dieu. Cette grandeur n’est pas selon nos critères relatifs. La splendeur des cieux et la beauté de la création ne sont qu’un faible reflet de sa magnificence.
Car celui qui les observe n’est qu’un être chétif et mortel, qui n’a que ses sens physiques pour contempler la création. Avant que tout existe, Il est. Dieu est infiniment au-dessus de ce qui nous est accessible et perceptible.
Si majestueuse que soit la plus belle louange, elle ne suffira jamais à dépeindre la pureté, la sainteté et la bonté de Dieu.
Nous n’en aurions aucune idée si Jésus n’était venu, si Dieu ne s’était fait homme, s’il n’avait pas habité parmi nous, l’Emmanuel, Dieu avec nous, le reflet de sa gloire. Jésus a rendu « humaines » l’éternité, la plénitude, l’immensité.
Toute la plénitude de la divinité habitait en Jésus, l’homme de Galilée.
Quand ses disciples comprirent qu’ils avaient touché la vie éternelle, quand ils réalisèrent que le Fils du Dieu vivant marchait à côté d’eux, quand leurs yeux s’ouvrirent et quand les esprits déliés contemplèrent le Roi des rois, leur coeur brûla au-dedans d’eux. Ils furent comme arrachés à leur banalité, à leur insignifiance, à la tragique fatalité d’une existence vide et fade.
D’étrangers ignorants, d’aveugles et de lépreux, de mendiants invalides, ils devinrent des disciples, des flambeaux dans ce monde, des enfants de lumière, membres les uns des autres. L’identité léguée par leur naissance naturelle fut subitement reléguée au second plan. La nouvelle vie de nouvelles créatures, d’enfants nés de Dieu, prenait sur eux le pouvoir.
Les vieilles valeurs pesantes et encombrantes des lois figées de l’homme furent abolies au profit de la loi unique de l’Esprit.
Et la vie triomphante de la résurrection envahit leurs pensées, leurs oeuvres et leurs visions. Ils savaient désormais pourquoi ils étaient là, le sens de leur séjour sur cette terre hostile. Ils n’allaient pas se perdre dans la vaine manière de vivre.
Devenus citoyens de la Maison de Dieu, leur mission était claire: il fallait délivrer de l’oppression tous ceux qui gémissaient dans la servitude, implorant le Seigneur de leur venir en aide.
Et comme Moïse alla devant Pharaon pour qu’il libère les esclaves opprimés afin qu’ils adorent l’Eternel, les disciples devinrent des témoins et des libérateurs.
Et si on demande aujourd’hui aux disciples du vingt et unième siècle qui les mandate pour oser libérer la propriété de Dieu usurpée par Satan, ils répondent hardiment et avec fermeté ce que répondit Moïse :
« Je suis m’a envoyé… »
Ainsi, le Seigneur envoie chacun de nous pour affranchir celui que l’adversaire retient captif.
Mickaël Berreby