Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il avait été annoncé par les prophètes longtemps avant sa naissance. Il fut prédit qu’un messager le précéderait pour préparer le chemin du Seigneur.
Dieu disait qu’il envoyait son messager pour préparer le chemin de son Fils.
Ce messager est appelé “une voix qui crie dans le désert”.
Dieu savait que le message de Jean-Baptiste ne serait pas accepté. Il considérait l’auditoire de son prophète comme un désert. La façon dont Jean prépara la venue du Seigneur fut le baptême.
Cet acte d’obéissance est un préliminaire à la révélation de l’Agneau de Dieu.
C’est le premier pas qui exprime la contrition, la désolation, le regret et la tristesse selon Dieu devant l’abomination du péché. Car chaque fois qu’un homme transgresse la loi de Dieu, il attriste l’Esprit, il se sépare du Père, il meurt spirituellement.
La rémission des péchés est la réponse divine devant la misère humaine.
De Judée et de Jérusalem, des foules nombreuses accouraient pour se faire baptiser par Jean. Dans le fleuve du Jourdain, ils se faisaient baptiser en confessant leurs péchés.
Chacun sait exactement ce qui doit être désigné comme étant du péché. Chacun possède une conscience. La confession est une expression d’amour à l’égard de Dieu. C’est une manière de lui dire : « Il ne faut plus que quoi que ce soit me sépare de Toi, le seul vrai Dieu… »
Mais Jean n’était pas un dignitaire respectable qui en imposait par son pouvoir et son statut social. Il était revêtu de peau de chameau. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. On dirait aujourd’hui qu’il était un marginal. Pourtant, c’est lui que Dieu a choisi pour préparer le chemin du Seigneur.
L’essentiel de son message était d’annoncer la venue de quelqu’un qui le surpassait et dont il n’était pas digne. Il avait une conscience profonde de sa petitesse et de son insignifiance.
Celui qui allait apparaître était avant lui. Voici tout le paradoxe de l’Evangile.
Avant que nous soyons nés, Jésus nous connaissait et il nous destinait à la vie éternelle. Avant que nous ayons transgressé la loi de sa sainteté, il avait pourvu, afin que rien ne nous sépare du trône de la grâce.
Jean prédisait que celui qui le surpassait et qui était avant lui les baptiserait du Saint-Esprit et de feu.
Quand Jésus vint de Nazareth en Galilée pour être baptisé dans le Jourdain, le ciel s’ouvrit et l’Esprit sous la forme d’une colombe descendit sur lui. Une voix se fit entendre.
Cette voix mettait un terme définitif à la spéculation des hommes à propos de Jésus.
Cette voix déclarait que Jésus était le Fils bien-aimé, en qui Dieu avait mis toute son affection.
Ce n’est qu’après cet épisode miraculeux que Jésus fut conduit par l’Esprit dans le désert pour être tenté durant quarante jours par Satan.
Ainsi, après l’attestation vint la tentation.
L’attestation vient du Père, et la tentation provient de l’adversaire. Satan défiait ce que le Père venait de déclarer à propos de Jésus.
Le Père avait clairement identifié Jésus comme son Fils.
Mais l’adversaire fera subir plusieurs épreuves en posant une question dont il connaissait parfaitement la réponse : « Si tu es le Fils de Dieu… »
L’incarcération de Jean-Baptiste n’eut aucune incidence sur le message de Jésus qui appelait au repentir en soulignant que le royaume de Dieu s’était approché des hommes. Jean ordonnait à son auditoire de croire l’Evangile.
Le message du Seigneur serait d’orienter l’humanité vers le Père. Il affirmait que l’homme ne pouvait pas vivre de pain seulement.
Il venait de refuser la gloire, la richesse et la puissance de ce monde qui lui étaient promises s’il acceptait de se prosterner et d’adorer Satan.
Il venait de vaincre avec la Parole.
Jésus était rempli de toute la plénitude de l’Esprit et sa renommée se répandit partout.
Il enseignait, et quand son tour vint de lire dans la synagogue, il emprunta ce merveilleux passage dont il incarnait la réalité : l’Esprit de l’Eternel était sur lui.
Il se savait oint pour annoncer l’Evangile et pour guérir le coeur meurtri, pour prêcher aux captifs la délivrance et pour redonner la vue aux aveugles.
Jésus avait pour mission de mettre en liberté les prisonniers du malin.
Quand il affirma que cette parole de l’Ecriture était accomplie, la stupéfaction saisit ceux qui l’écoutaient, l’ayant connu comme le fils de Joseph.
Il en profita pour établir le principe de l’élection divine, du temps divin et de la méthode divine en citant la veuve de Sarepta chez qui Elie le prophète avait été envoyé, alors qu’à cette époque bien d’autres veuves l’auraient accueilli.
Son message fut refusé.
Jésus fut jeté dehors.
En dépit de cette hostilité Jésus continua d’enseigner.
Il suscitait l’étonnement en raison de son autorité spirituelle.
Elle se manifesta dans la délivrance des démons, la guérison accordée aux malades.
Les puissances maléfiques avaient identifié Jésus comme le Saint de Dieu qu’elles redoutaient.
Le diable devait obéir à chaque ordre émanant de Jésus. Il ne faisait rien que Jésus interdise.
Sa marge de manoeuvre est la même aujourd’hui dans l’univers.
Il agira selon le dessein divin et jouera le rôle assigné, incapable d’échapper à la souveraineté de Dieu.
Soyons-en persuadés, Jésus l’affirme :
« Je suis avec vous, jusqu’à la fin du monde… »
Mickaël Berreby