Par Pour que la louange soit authentique, tout ce qui est en nous doit participer à cette célébration : nos pensées, nos sentiments, notre volonté, notre mémoire, nos projets, nos rêves, nos désirs secrets, nos amitiés, nos choix, nos occupations, nos plans, notre famille, nos amis, notre argent, nos forces, notre faiblesse. Tout ce que nous sommes et tout ce que nous possédons participe à une seule activité princière : louer l’Eternel de tout notre coeur.
Le reste disparaît. L’importance de ce qui était important n’existe plus.
Seule compte sa volonté, seul importe son bon plaisir. Nous décidons de le louer quand nous parvenons à nous oublier nous-mêmes, à faire ce que Jésus enseigne, à renoncer à nous-mêmes. Alors s’exhale un parfum, l’odeur sainte de Christ, et nos coupes débordent d’actions de grâces.
Nous devenons adorateurs en esprit et en vérité. Nous ne pouvons plus adorer de façon “religieuse”, avec des mots appris par coeur. Ce qui adore en nous, c’est l’Esprit de filiation qui crie : « Abba, Père ».
Une vraie célébration de l’Eternel relativise tout ce qui n’est pas l’Eternel : l’homme, ses prouesses, ses promesses, ses valeurs, ses critères, ses succès, sa beauté éphémère. Tout ce qui n’est pas directement à la gloire du Seigneur n’a plus de sens.
Car le sens que donne à sa vie celui qui loue l’Eternel est simplement de faire connaître partout et en tout temps la splendeur de sa magnificence, la réalité de son règne, la majesté de sa sainteté, la pureté de son nom au-dessus de tout nom.
C’est par la porte de l’Eternel que les justes entrent.
Le psalmiste ordonne à son âme de louer Dieu tant qu’il vivra : « Je le célébrerai tant que j’existerai ».
Cette joie de l’Esprit enveloppe les hommes droits. Ils racontent les merveilles du Seigneur et font de lui le sujet de leur joie et de leur allégresse.
Sortons hors du camp en portant son opprobre. Offrons sans cesse un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom (Hébreux 13:15).
Mickaël Berreby