Nous aimerions être parfaitement purs dans nos pensées, nos motivations, nos moindres actes, purs dans le secret de notre vie la plus intime, purs pour le glorifier et plaire au Seigneur que nous chérissons.
Nous aspirons à le laisser agir dans les profondeurs de notre être, pour être transformés à son image, et magnifier par notre vie son être merveilleux.
Nous voulons qu’il soit glorifié. Nous savons qu’il est impossible de marcher réellement avec Dieu si nous vivons dans la duplicité, dans la pénombre, dans la malice, dans la méchanceté, dans l’hypocrisie.
Alors s’il arrive que nous nous éloignions du lieu très saint, nous souffrons. Notre conscience est affligée. Notre âme soupire après sa bénédiction. Notre coeur pleure. Des larmes inondent nos pensées. Nous supplions le Seigneur de nous ramener à lui, de nous pardonner, de nous redonner sa grâce, de nous
libérer du poids de la faute. Nous sommes repris et désolés d’avoir gâché notre héritage.
Il nous accepte et tend ses bras. Il nous reçoit et nous serre tendrement contre son coeur. Il nous chérit et nous console. Il nous réconforte et nous rassure. Il nous soulage et nous guérit. Il nous montre sa lumière, et les ténèbres se dissipent. Il nous redonne la joie du salut, des accents de louange, l’huile de la joie ineffable.
Il murmure qu’il nous aime. Et si nous le prions de nous transformer, conscients de notre faiblesse, il se contente de nous dire sans nous accabler, sans nous blesser, sans nous affaiblir, sans nous culpabiliser : Je le veux, sois pur.
Mickaël Berreby