Par Inébranlables. C’est l’adjectif choisi par l’apôtre Paul quand il s’adresse aux Corinthiens sous l’inspiration du Saint-Esprit pour leur affirmer que leur travail ne sera pas vain s’ils sont fermes dans l’oeuvre du Seigneur.
Car le Seigneur a demandé de ne pas travailler pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, celle que nous donnera le Fils de l’homme.
Il se peut qu’il s’agisse du travail à notre salut qu’il faut envisager avec crainte et tremblement. Si c’est ce qu’il faut comprendre, alors monte une prière implorant Dieu de nous venir en aide.
Serons-nous fidèles jusqu’au bout sans murmure et sans hésitations, irréprochables ? Sans Lui nous ne le serons pas. Mais ce qui est né de Dieu triomphe de ce monde.
Paul précisera ce qu’il entend par “inébranlables” : inébranlables « dans la foi ».
Ne serait-il pas une erreur de croire que Dieu nous veuille uniquement inébranlables dans nos convictions, dans nos engagements, dans notre expérience, dans nos aptitudes, dans nos projets, dans nos talents, dans nos amitiés, dans nos exploits, dans notre érudition, dans notre charisme, dans nos déductions ?
Se détourner de l’espérance de l’Evangile, c’est se laisser distraire, et même si l’on a d’autres dons, d’autres capacités, d’autres moyens de s’enrichir, de progresser, de découvrir le monde, il ne s’agit ici que de foi.
Le Seigneur révèle que ce en quoi nous croyons naturellement et rationnellement parce que c’est évident à nos yeux, n’est fait que « pour un temps ».
Il dit très précisément :
« J’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots, une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent »
(Hébreux 12:27).
Le royaume étant inébranlable, tout le reste devra être ébranlé.
Christ perfectionne, Christ affermit, Christ fortifie et rend inébranlables ceux qu’il a choisis pour qu’ils résident dans la Maison de Dieu d’éternité en éternité.
Mickaël Berreby