Des millions d’hommes souffrent de tristesse. Ils ont des millions de bonnes raisons d’être tristes. La plus évidente d’entre elles est que le salaire du péché est la mort.
La Bible décrit la tristesse du coeur comme le fruit d’un esprit abattu, comme si la source de cette tristesse venait de l’esprit.
Même Jésus eut à souffrir de ce sentiment atroce. A Pierre et aux deux fils de Zébédée, Jésus déclara : « Mon âme est triste jusqu’à la mort… »
Jésus éprouva l’angoisse et la frayeur. Alors qu’il priait, sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombaient à terre. Et quand il revit ses disciples, il les trouva “endormis de tristesse”.
L’état dépressif durant lequel l’humeur se modifie se caractérise par un pessimisme, un sentiment d’incapacité, une dévalorisation de soi-même et parfois même un fort sentiment de culpabilité. On parle de dépression quand un ralentissement des fonctions intellectuelles s’ajoute à ce triste tableau.
Plus simplement, la Bible appelle cela de la tristesse.
Quand David s’exprime à propos de ses adversaires, ceux qui le combattent, il se sent abandonné et, comme pour le deuil d’une mère, il se courbe avec tristesse.
Dans le psaume 38, il se dit abattu au dernier point, marchant tout le jour dans la tristesse, entendant les gémissements que le trouble arrache à son coeur.
S’il existe une tristesse bénéfique qui mène à la repentance, Dieu ne nous veut pas dans la tristesse.
Il nous est dit que la tristesse du monde produit la mort. Notre tristesse ne peut plus jamais être la tristesse du monde.
La tristesse “acceptable” qui mène à la repentance est naturellement comparable à la souffrance engendrée par la perte d’un être cher. La tristesse selon Dieu est celle qu’éprouve celui qui “perd un peu de Dieu”, privé de sa gloire, car il a péché.
La cause peut être le péché. Mais quand il est confessé et délaissé, la tristesse est changée en joie. Jésus dit aux siens : « que votre coeur ne se trouble pas et ne s’alarme pas… » (Jean 14:27).
Son remède est la paix qu’il donne, non pas comme le monde donne. Car la paix “de” Dieu n’est possible que quand la paix “avec” Dieu a eu lieu. Alors s’impose la justification par la foi. Il vous a donné sa paix. Cette paix vient de Lui. En s’ouvrant à cette paix, quelque chose de surnaturel se produit.
Sa paix s’empare de notre tristesse pour l’effacer, comme il efface nos péchés.
Mickaël Berreby