Croître en Dieu, c’est Le laisser croître en nous. Mais la croissance n’est pas individuelle. C’est le Corps solidement assemblé qui croît vers la stature parfaite de Christ.
Les moments de gloire les plus intenses dans l’assemblée des saints sont ceux où chacun fusionne avec chacun dans la paix, la joie et l’amour.
L’autre grandit si Dieu grandit en moi. Ainsi, je grandis si Dieu grandit en l’autre. Nous sommes un Corps dont la tête est Christ. Pour s’exprimer, il utilise son Corps composé de membres divers, mais tous nécessaires, tous complémentaires, tous intimement liés les uns aux autres, au point que la Parole parle d’être membres les uns des autres.
Ainsi cette solidarité est visible dans l’Eglise quand il s’agit réellement d’une réalité organique. Car la croissance est organique et non numérique, organique et non économique, organique et non stratégique, organique et non géographique. C’est la croissance d’un Corps, et non celle d’une institution ou d’un système. Cette croissance vise la stature parfaite de Christ quand nous serons parvenus à l’unité de la foi. Les opinions s’évanouissent. Les fortes convictions s’inclinent. Les ambitions personnelles s’évaporent. Seule compte l’unité de la foi.
Le Corps dépend de l’unité. Sinon, il se désagrège, se démembre et se disloque. Or, le ciment de l’unité, c’est l’amour dans un même esprit, dans un même sentiment, une même pensée.
Quelle beauté que ce Corps où chacun ne vit que pour tous et où tous vivent pour chacun. Si le monde voit un tel amour, il saura sans doute que nous sommes Ses disciples. Mais pour cela, il faut que Jésus croisse et que je diminue.
Mickaël Berreby