Par Je m’humilie devant ta face.
Rien en moi n’a de mérite.
Pourtant tu daignes écouter les soupirs de ton serviteur.
Tu es un Père aimant. C’est à toi que je regarde, et je détourne mes yeux des idoles de la vanité.
Tu es le Dieu vivant et vrai.
J’ai marché dans la vallée de l’ombre et de la mort.
J’ai entendu le silence glacial du doute.
Mais tu étais là et tu guidais chaque pas.
C’est ainsi qu’en étant éprouvé, j’ai su que tu es Dieu, le seul vrai Dieu.
Les hommes ont érigé des frontières invisibles entre les siècles, entre les peuples, entre les cultures, entre les races. Ils ont tracé des limites pour s’approprier la terre qui t’appartient. Ils ont versé leur sang pour retourner à la poussière dont ils sont issus.
Toi, tu aimes chacun avec sa différence, avec ce qui fait qu’il est unique.
Puissions-nous retourner à Ta Parole ensemble et voir que tu tiens le monde dans ta main.
Nous nous repentirions de tout ce qui t’offense.
Nous nous prosternerions dans la douleur de nos fautes.
Nous chercherions ta face.
Mais que de vanités ont attiré nos yeux et nos pensées.
Que de fausses richesses ont ainsi réussi, en raison de notre égoïsme, à éloigner nos vies de ta vie, nos pas de ton chemin.
Oui, nous nous humilions d’avoir été vaincus par le conditionnement de cultures illusoires, par les modes du temps qui passe, les séductions des paroles d’hommes, l’échelle tronquée des valeurs dérisoires, l’inquiétude, alors que tu es Dieu, le seul, l’Eternel qui ne ment pas, qui accomplit ses desseins et aplanit nos sentiers.
Tu es saint, trois fois saint, redoutable en sainteté, immensément glorieux et débordant d’amour.
Tu t’es révélé pour que nous retournions à toi, et qu’en retournant à toi nous voyions ta lumière dans la lumière et ta splendeur dans la beauté de ton merveilleux Nom.
Mickaël Berreby