Une inaltérable assurance habite certains. Une paix inouïe les accompagne, tandis que d’autres maugréent et se lamentent.
Comment expliquer que certains soient pacifiés, alors que d’autres, piteux, apeurés et déroutés, ressassent les mêmes tourments ?
Notre attitude de cœur détermine de notre expérience avec Dieu. La manière
dont nous nous approchons de « Lui » décide de tout. Si notre attitude est saine, vous vivons les ressources de sa révélation. Si nous conservons des zones d’ombre, nous n’appréhendons pas l’essentiel, même si nous vouons notre existence à sonder l’Ecriture.
Tout est lié à l’attitude du cœur.
Il suffit à Dieu de dire, et ce qu’il dit existe. Il appelle ce qui n’est pas à l’existence. Il est dans sa Parole.
— Je ne vous abandonnerai jamais. Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde. Que votre cœur ne se trouble pas. Telles sont les paroles du Seigneur.
Capitulez devant le Seigneur. Confessez son amour, un amour glorieux…
Le salut est éternel. S’il est éternel, vous êtes dans le salut aujourd’hui. Vous êtes sauvé pour l’éternité, car Dieu ne ment pas.
Vous avez été affranchi en connaissant la vérité.
Quand Jésus appelle la maladie “un esprit”, nous prions contre la maladie.
Cela ne veut pas dire qu’il faille renoncer à la médecine.
Jésus enseigne que le destructeur déroute et réduit à un esclavage de doutes en infligeant aux hommes des souffrances. Quand l’esprit malin sortait du muet, le muet se mettait à parler. La science ne dira jamais qu’une maladie est “démoniaque”.
La Bible déclare que certaines maladies sont d’origine démoniaque.
Que fait la foi ?
La foi croit ce que dit Christ. Elle ne nie pas les efforts de la science. Mais elle croit ce que dit Christ. La science agit au mieux.
Elle ne réduira pas son observation à des phénomènes surnaturels et fera usage de l’arsenal médicamenteux pour combattre le mal. Pourtant, dans certains cas, la science s’avoue impuissante.
Jésus n’avait pas à combattre le doute scientifique. Le doute scientifique n’est jamais loin de la foi authentique. Car la vraie foi aime la vérité. Jésus combattait le doute démoniaque, le doute qui se nourrit de révolte. Le doute démoniaque se cache parfois derrière la science pour nier Dieu.
Au chef de la synagogue qui venait d’apprendre la mort de sa fille, Jésus dit :
« Ne crains pas, crois seulement… »
A ceux qui se lamentaient, Jésus dit :
« Ne pleurez pas, elle n’est pas morte… »
A nous, à qui la modernité donne l’illusion de la toute-puissance de la technologie, Jésus dit :
« Vous n’avez encore rien vu de ma puissance… »
Pour être fortifiés dans la foi, nous n’avons pas besoin que Dieu s’oppose aux hommes. Sa gloire les effacerait en un instant. La gloire dont nous avons besoin permet de connaître la vérité, la vie éternelle, Celui que le Père a envoyé.
Il faut que s’incline notre âme, notre suffisance, notre savoir, notre conscience, notre orgueil. Ceci se produit quand nous “gardons” notre coeur.
Quand le Seigneur décidera de confondre l’humanité, les hommes n’auront pas d’autres choix que d’admettre qu’il est Seigneur. Tout genou fléchira. Toute bouche confessera qu’il est Seigneur. Si nous croyons, nous verrons la gloire de Dieu.
Vous êtes sauvé.
Vous êtes racheté.
Vous êtes réconcilié.
Vous êtes né d’en haut.
Vous êtes pardonné.
Vous êtes réconcilié avec Dieu.
Vous avez autorité sur l’ennemi.
Vous pouvez sortir de votre prison mentale.
Vous n’êtes pas obligé de subir votre personnalité, votre nature, votre identité naturelle, votre caractère, l’emprise des hommes, le poids des circonstances.
Vous êtes libéré pour libérer les captifs.
Vous prenez Dieu au sérieux et vous ne prenez pas l’homme au sérieux.
Vous croyez ce que Dieu dit.
Vous ne doutez pas de Dieu.
Vous êtes un vrai croyant.
Vous n’êtes pas un pratiquant passif, mais un croyant actif.
L’ennemi de la foi est le péché. Il rend la foi utopique, inexistante, inefficace, incertaine, contradictoire et même dérisoire. Il l’abolit.
Mais dès que le péché est confessé, donc « vaincu », la foi reprend vie et s’approprie les promesses. Le souvenir du péché perd son emprise. Il reste une foi innocente et lumineuse, une foi d’enfant, une foi qui plaît à Dieu.
Dieu pardonne pour restaurer la foi, car en rétablissant la foi, Dieu restaure une communication avec Lui. Le Père ne veut pas d’une relation brisée.
Si l’homme n’avait pas été chassé, il aurait vécu éternellement pécheur, dans l’incapacité d’être racheté. L’Eternel a élaboré un dessein pour que le contact perdu soit retrouvé.
En priant, nous suspendons le processus de corruption.
La prière annule la dissolution. Elle rend la ruse impuissante. C’est une arme contre le péché. Car la prière extériorise la foi, si petite soit-elle.
Même la prière qui confesse son déficit de foi rend intelligible l’impossible et fait jaillir la foi qui plaît à Dieu.
N’attendez pas d’être rempli d’une certitude enthousiaste pour solliciter Dieu.
Priez avec la foi que “vous n’avez pas”, et la foi que “vous n’avez pas” suffira à gratifier la foi que vous aurez.
La prière galvanise une intimité que l’adversaire exècre. La prière est toujours légitime.
Ce qui est illégitime est la malice qui attise le mal, incrimine et détient reclus, pour le ruiner, l’homme asservi.
La servitude est passée.
Vous avez reçu un esprit d’adoption.
Vous gardez votre cœur, que Dieu inonde de sa paix.
Mickaël Berreby