Le Dieu que prêchent les apôtres est le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, le Dieu des patriarches, le Dieu de Moïse qui apparut pour lui intimer l’ordre de se rendre chez Pharaon.
Le Dieu du Décalogue épris de sainteté, le Dieu des prophètes qui annoncèrent la venue d’un Messie dont la mission serait de racheter du péché, le Dieu qui parla du haut des cieux pour dire : « celui-ci est mon Fils bien- aimé, écoutez-le », le Dieu qui ressuscita Christ d’entre les morts ne change pas.
Le Dieu qui accueillit son Fils lors de l’ascension, le Dieu qui se révéla par la puissance de Son Esprit de gloire aux disciples qui attendaient cette puissance d’en haut pour devenir des témoins, ce Dieu ne change pas.
Le Dieu qui sauva des millions d’âmes depuis des milliers d’années, hommes et femmes de toutes les races et de toutes les cultures, de tous les âges, ce Dieu ne change pas.
C’est le Dieu de l’Histoire qui écrit votre histoire, une relation d’amour dans la crainte de son Nom.
N’est-Il pas infiniment plus élevé que toutes les circonstances minuscules de nos vies ?
S’il est le Dieu de l’univers capable de connaître le nombre des étoiles, tous les secrets de tous les coeurs dans tous les temps, n’est-il pas en mesure d’entendre vos soupirs et de répondre selon la sagesse de son Etre merveilleux ?
N’est-il pas alors parfaitement légitime de s’abandonner à ses desseins, même si nous ne comprenons pas ?
Quand l’épreuve dure et que tarde la réponse, nous oublions qui est ce Dieu d’amour en qui nous avons cru.
Pourtant, en regardant à Lui par la foi, l’affliction s’amoindrit, et le paramètre de sa souveraineté s’impose.
Le sachant au gouvernail de l’univers, propriétaire de tout, trois fois saint, notre vie le reçoit avec gratitude et nous l’entendons distinctement dans sa Parole.
Il était donc là au commencement, créant par sa Parole l’immensité de tout ce qui existe. C’est Lui qui s’adressa au père des croyants pour le libérer de l’idolâtrie. Attentif à chaque détail, connaissant avant sa naissance la destinée de celui qui allait naître, Il aimait ses élus et savait qui ferait quoi. Il parvint à dire la venue du rédempteur par la bouche des prophètes en donnant les indices qui interdiraient de douter.
Ce Dieu s’est révélé quand il vous a réconcilié avec Lui-même, quand vous avez plaidé coupable pour être pardonné.
Il est le même. Il ne change pas.
Mickaël Berreby